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Revue de presse

Résultats d’une étude sur les risques de contamination des hépatites B et C : « Un tiers des chirurgiens-dentistes utilisent les mêmes instruments pour plusieurs patients »

El Watan | Algérie | 17/01/2010

Selon une étude réalisée par l’Institut national de santé publique (INSP) sur le thème « Les connaissances, attitudes et pratiques des personnels de santé exerçant au cabinet dentaire vis-à-vis du risque de contamination », beaucoup reste encore à faire pour que les mesures de prévention soient rigoureusement respectées en pratique courante odonto-stomatologique.

L’étude réalisée a tenté de répondre à un nombre de questions relatives à l’état actuel de la prévention de la transmission de ces maladies en pratique dentaire, l’état des connaissances des praticiens sur les modes de transmission, les mesures préventives qu’ils appliquent dans leurs cabinets dentaires et les difficultés rencontrées par les chirurgiens dentistes quant à l’application de ces mesures. Le but de ce travail de recherche est d’évaluer les connaissances, attitudes et pratiques des personnels de santé exerçant dans les cabinets dentaires sur les risques, les modes de transmission et les mesures de prévention. La population d’étude de l’enquête est composée de tout le personnel de santé exerçant au cabinet dentaire (chirurgiens dentistes, assistants aux fauteuils et prothésistes dentaires) aussi bien du secteur public que du secteur libéral, au niveau national. C’est une enquête nationale réalisée au niveau des 5 régions sanitaires. Ont été tirés au sort, au sein de chaque région sanitaire, des secteurs sanitaires, un CHU et/ou un EHS lorsque la région dispose d’un centre universitaire.

L’échantillon est composé par tout le personnel de santé dentaire (chirurgiens dentistes, assistants dentaires et prothésistes), du secteur public (secteurs sanitaires, CHU et EHS tirés au sort) et du secteur privé (cabinets relevant de la circonscription du secteur sanitaire). L’enquête s’est déroulée au niveau de 21 wilayas, du 10 septembre 2006 au 9 janvier 2006, deux wilayas ayant commencé plus tard. Elle a concerné 905 chirurgiens dentistes, 464 assistants dentaires et 96 prothésistes. Parmi les 905 chirurgiens dentistes ayant participé à l’enquête, 567 (soit 62,6%) exercent dans le secteur public et 338 (soit 37,4%) exercent dans le secteur privé. L’enquête a révélé que dans un tiers des cas (280 cabinets), l’état général du cabinet est médiocre et désorganisé, la surface du local est dans un tiers des cas supérieure à 16 m2, l’eau courante est absente dans près de la moitié des cas (400 cabinets), l’alimentation en eau étant faite à l’aide de citernes ou de jerricans. L’aération est bonne dans 86,3% des cas. On note, cependant, 11 cabinets (12,3% des cas) où l’aération est mauvaise.

L’information n’a pas été précisée dans 13 cas. Les résultats de l’étude ont montré que le plus souvent, le cabinet est équipé d’un bureau et d’un lavabo, plus rarement des meubles de rangement et d’une paillasse. « Dans moins des deux-tiers des cabinets (556), le chirurgien dentiste dispose en même temps d’un lavabo et d’une paillasse. Dans 24 cas, le chirurgien dentiste ne dispose ni de lavabo ni de paillasse (9 sont dans le secteur public et 15 dans le secteur privé). L’état de l’unité ne répond pas à l’ensemble des normes dans la majorité des cas. Seuls 251 chirurgiens dentistes exercent sur un fauteuil répondant aux 6 critères, soit 27,7% des cas », ont noté les enquêteurs. Les déchets souillés sont le plus souvent entreposés dans une poubelle à l’intérieur du cabinet. Dans la rubrique « Autres », on retrouve un carton, un haricot, un sachet ou un sceau.

Pour la matériel, l’étude a révélé que dans moins de la moitié des cas (46,5%), les chirurgiens dentistes disposent d’un conteneur à aiguilles jetables, et le moyen de stérilisation présent dans le cabinet est le plus souvent un poupinel. Dans la rubrique « Autres », on retrouve essentiellement le four électrique et les solutions bactéricides, signale-t-on en précisant que « seuls 10 chirurgiens dentistes (1,1% des cas) disposent de l’ensemble du matériel jetable, normalement présent. Si on se limite aux critères indispensables (bavette + gants + aiguilles jetables), 277 chirurgiens dentistes (soit moins du tiers des cas) disposent de ce matériel. Si on se limite aux critères indispensables (blouse à manches courtes, lunettes, masque et gants), seuls 42 chirurgiens dentistes (4,6 % des cas) respectent ces normes. Près d’un cinquième des praticiens (20,1% des cas) ne se lavent pas les mains entre deux soins ». Le lavage des mains ne semble pas être systématique chez ces praticiens de la santé. « Lorsque l’eau courante est disponible, le lavage des mains n’est pas systématique, il est observé seulement dans quatre cinquièmes des cas. Cela est valable quel que soit le grade du chirurgien dentiste et quel que soit le secteur d’activité. Moins des deux tiers des cabinets dentaires disposent en même temps d’un lavabo et d’une paillasse. 496 se lavent avant et après chaque soin (soit 54,8% des cas). » Le savon utilisé est dans près de la moitié des cas du savon en pain.

Pour l’utilisation des instruments, les résultats de l’étude signalent que dans près d’un tiers des cas (282 praticiens), les mêmes instruments sont utilisés pour plusieurs patients. « Pour 56 chirurgiens dentistes (6,2 % des cas), une même aiguille peut être utilisée pour plusieurs patients », note-t-on. Ainsi, les différentes étapes de la stérilisation débutant par le trempage immédiat sont méconnues dans près de la moitié des cas. La désinfection d’une empreinte avant de la remettre au prothésiste n’est connue que dans 12% des cas, et la désinfection d’une radio rétro-alvéolaire avant son développement n’est connue que dans 6,4% des cas. Ceci est valable quel que soit le grade. Les conditions de stérilisation du matériel (170° pendant une heure) sont méconnues par les deux tiers des chirurgiens dentistes. Lors d’une blessure accidentelle, plus du tiers des chirurgiens dentistes méconnaissent la bonne conduite à tenir, et seuls 20% d’entre eux s’adressent au médecin du travail pour une prise en charge. Pour la stérilisation du matériel à la chaleur sèche, les praticiens utilisent, dans un tiers des cas seulement, une température à 170° pendant une heure. Dans l’analyse de l’interview avec les chirurgiens dentistes, les enquêteurs signalent que 15% d’entre eux pensent que le risque de contamination virale n’existe pas ou est minime, et que les pathologies les plus à risque sont l’hépatite B et le sida. L’hépatite C n’est pas considérée comme pathologie à risque dans près de la moitié des cas.

Par Djamila Kourta

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