Accès aux sites pays Santé Maghreb en Algérie ALGERIESanté Maghreb au Maroc MAROCSanté Maghreb en Tunisie TUNISIE



encart_diam

Ce site utilise des cookies afin d'améliorer la navigation et mesurer la fréquentation. Pour en savoir plus, cliquez ici


encart_diam_biogaran

Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays


vig_viral_facts


Vous souhaitez vous abonner à Médecine d'Afrique Noire, Médecine du Maghreb ou Odonto-Stomatologie tropicale ? Consulter des articles ? Rendez-vous sur le kiosque d'APIDPM - Plus d'informations


LE KIOSQUE APIDPM

Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue

Médecine du Maghreb
Consulter la revue

Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue


NEWSLETTER

Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.

Inscriptions et désinscriptions


Revue de presse

Trier les actualités par :

Algérie Alors que le cartilage de requin montre ses limites contre cette maladie : des traitements actuels permettent de réduire les douleurs de l’arthrose

La Tribune | Algérie | 04/10/2009 | Lire l'article original

LA TRIBUNE : L’arthrose touche de plus en plus d’Algériens. Pourquoi, selon vous ?

Dr Mourad Djebbar : L’arthrose est synonyme de «vieillissement de l’os». Elle regroupe des formes de pathologie très variées. Ce n’est pas une maladie unique. Exemple : l’arthrose du «cou», donc du rachis cervical, est tout à fait habituelle à un âge jeune, pour la raison évidente que le cou passe son temps à bouger et à supporter la tête qu’il «empêche» de tomber en avant. Donc le squelette cervical travaille et s’use. Il s’agit là d’une arthrose «physiologique» et naturelle. Mais lorsqu’elle est trop accentuée, notamment dans le cas de personnes exerçant certains métiers comme les enseignants…, l’arthrose peut devenir douloureuse et gênante. Le bas du dos est aussi un siège d’usure précoce, mais pas toujours générateur de gêne, sauf si le métier ou, au contraire, la sédentarité et l’hypotonie des muscles abdominaux aggravent le phénomène d’usure, donc majorent l’arthrose et créent la douleur. En outre, l’arthrose des doigts survient souvent à un âge tardif (plus de 70 ans). Mais elle peut débuter et déformer les extrémités des doigts vers 40 ans, lorsqu’elle est génétiquement déterminée. D’autre part, il y a des articulations qui ne s’usent jamais ou qu’exceptionnellement : épaule et tempororo-mandibulaire. Enfin, l’arthrose peut être une maladie grave et invalidante lorsqu’elle touche les articulations portantes : hanche ou/et genou, qui sont supposées fonctionner toute la vie. Et c’est là que l’arthrose prend toute sa valeur. Notons aussi que l’arthrose de la hanche est fréquente en Europe et très rare au Maghreb.

Quel type d’arthrose est le plus répandu en Algérie ?

La plus fréquente est l’arthrose cervicale ; la plus grave est celle du genou. Surtout chez la femme, de plus en plus jeune, sédentaire et obèse. L’arthrose du genou est un véritable problème de santé publique. Elle est due à beaucoup de facteurs (hormones, métabolisme des lipides) mais essentiellement causée par le poids excessif. D’autant plus que le surpoids est un problème de plus en plus fréquent chez les femmes jeunes. 2/3 des femmes algériennes sont obèses.

Est-il vrai que les traitements ne guérissent pas l’arthrose mais ne font que retarder son évolution ?

L’arthrose ne bénéficie actuellement que de traitements symptomatiques. Ils permettent de réduire la douleur, d’améliorer la fonction, la mobilité pour offrir une meilleure qualité de vie et plus de confort. La personne qui souffre d’arthrose est appelée également à respecter certaines règles d’hygiène (sport, régime…). Par ailleurs, dans les cas de destruction osseuse, la chirurgie permet la pose de prothèses articulaires.

Que pensez-vous des traitements dits naturels contre l’arthrose ? On entend de plus en plus parler de comprimés à base de cartilage de requin, de poulet… qui freineraient l’évolution de l’arthrose. Qu’en est-il exactement ?

Le cartilage de requin, les dérivés de chondroïtine ou équivalents sont dits anti-arthrosiques d’action lente. Leur efficacité n’est pas entièrement prouvée et à
peine supérieure au placebo. La recherche s’intéresse à la découverte de meilleurs traitements des symptômes, mais également à la prévention. L’avenir est à la recherche pour trouver un remède pour la régénération du cartilage et/ou pour arrêter son vieillissement prématuré. La recherche est en marche pour traiter l’arthrose.

Entretien réalisé par Amel Bouakba

Lire l'article original

Toute l'actualité


CONTACTEZ-NOUS

Adresse

  • Espace Santé 3
    521, avenue de Rome
    83500 La Seyne sur mer - France

Téléphone

  • +33 4 94 63 24 99

Contactez-nous


APIDPM

Qui sommes-nous ?

Droits d'utilisation

CARTE DU SITE

Actualités

Bibliothèque

Multimedia

Web médical


Site éditeur :

Valid XHTML 1.0 Strict CSS Valide !