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La Tribune | Algérie | 06/09/2009 | Lire l'article original
Et d’ajouter, dans ce sens, qu’il (Centre) participe avec les laboratoires mondiaux à l’analyse des virus circulants pour permettre au pays d’être prêt à toutes les éventualités. D’ailleurs, à en croire ses dires, l’Algérie est prête à faire face à cette pandémie de la grippe A H1N1, notamment, à l’approche de l’automne. il a juste tenu à souligner que «oui, je pense qu’être prêt suppose qu’on possède une idée précise sur l’évolution de ce virus qui a émergé en avril dernier. Or ce n’est pas le cas, tout ce qu’on peut dire maintenant c’est qu’il faut se préparer à faire vraiment face à un changement dans les indicateurs de surveillance tels que les complications type pneumonie et autres, sans oublier l’aspect de la communication qui peut s’avérer crucial dans ce genre d’événements car bien communiquer, c’est bien préparer». Et de s’interroger : sommes-nous prêts ? «Évaluons d’abord», répondra-t-il, tout court à sa question. Sur l’Etat de santé des 43 cas touchés par cette souche grippale, le spécialiste dira que «toutes les personnes ayant contracté le virus à ce jour sont guéries et ont repris leur activité normale».
Il faut noter toutefois que jusque-là aucune forme sévère ni décès n’ont été ni enregistrés, ni signalés. Par ailleurs, le spécialiste a abordé le volet phare qui est le traitement pour soigner et protéger les personnes ayant contracté par ce virus. Rassurant, il a précisé que «le traitement antiviral est disponible en quantité suffisante, mais attention, se focaliser uniquement sur ce traitement c’est trop diminuer du génie du virus grippal en général et le H1N1 actuel». D’où il a appelé à l’instauration d’une politique de combinaison dite «harmonisation du bloc», Qui veut dire, selon lui, la combinaison de plusieurs éléments, à savoir «mesures d’hygiène de base, informations continues, mesures d’ordre général non pharmaceutiques, le traitement antiviral, plus le vaccin éventuel …» «Cette combinaison à elle seul permettra de tirer bénéfice de chacun de ces composants pour le bien de la santé publique», précisera-t-il, en ajoutant qu’il faut savoir que des réajustements des stocks en fonction de la progression de cette pandémie sont et seront d’actualité.
A titre de rappel, l’Algérie dispose de 6,5 millions de boîtes de tamifflu (produit roche) en plus du million de boites de saiflu (générique de Tamiflu), produits par le groupe pharmaceutique Saidal. Sans omettre, les gants et aussi la réserve de plus d’un million de masques chirurgicaux destinés aux personnels de la santé et trois millions d’autres peuvent être distribués à la population, en cas d’apparition de la maladie. Le vaccin sera gratuit selon les recommandations de l’OMS qui a déjà prévenu qu’il n’y aurait pas assez de vaccins pour vacciner toute la population mondiale contre le virus qui a tué 2 185 personnes dans le monde, alors que l’hiver s’approche dans l’hémisphère nord. La vigilance reste toutefois de mise.
Par Nabila Belbachir
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