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Renforcement de structures sanitaires : un nouveau centre de transfusion du sang à Ali Mendjeli

El Watan | Algérie | 27/07/2009 | Lire l'article original

Un Centre de Wilaya du Sang (CWS) d’envergure, initié par l’agence nationale du sang (ANS) et le ministère de la Santé, voit enfin le jour à la nouvelle ville Ali Mendjeli ! Ce centre, à vocation régionale, chapeautera toutes les structures de wilaya de transfusion du sang déjà existantes dans le cadre du plan d’action 2009. Achevé il y a déjà neuf mois, il sera équipé et fonctionnel au mois d’octobre de l’année en cours, selon le docteur Linda Boubguira, médecin-chef au centre de transfusion du sang (CTS), au CHU de Constantine, et responsable de toutes les structures de transfusion du sang au niveau de la wilaya. « Ce nouveau centre, dit-elle, règlera pas mal de problèmes liés au don du sang. Actuellement, nous en sommes à 30 000 dons par an, avec le CWS nous irons au-delà de 50 000 ». D’autre part, et c’est une première à l’échelle nationale depuis 2007, il est à signaler l’éradication du don obligatoire de sang de la part des membres de la famille du malade, lesquels étaient contraints, par le passé, de ramener leurs propres poches de sang, avec tous les désagréments que cela induit. Néanmoins, le besoin de ce liquide vital se fait cruellement, et plus que jamais sentir, surtout en cette période de départs massifs en vacances, où en parallèle surviennent des hécatombes sur les routes, sans compter les accouchements et certaines maladies, la leucémie, entre autres.

En effet, en l’absence des donneurs officiels et des partenaires sociaux, le CTS lance un véritable appel de détresse en direction des citoyens, dont la générosité n’est plus à démontrer. Notre interlocutrice fera savoir à ce propos : « Jeudi dernier, nous avons organisé une collecte à la maison de la culture Al Khalifa, qui a été un véritable exploit au vu de la conjoncture, puisque nous avons eu 170 poches de sang. Nous faisons, en outre, des collectes au quotidien près des mosquées, et nous remarquons que les gens sont très généreux et spontanés. Certains ont peur parce qu’ils sont mal informés, mais nous les invitons à venir voir, juste voir comment nous procédons et où va le sang des donneurs. » Il est également à préciser qu’une collation assez consistante est prévue pour les personnes qui donnent un peu de leur sang -une quantité n’excédant pas les 400 CC- selon le médecin. Par ailleurs, l’équipe du CTS compte innover en allant au-devant des estivants, sur les plages mêmes, pour collecter des poches de sang.

Par Farida Hamadou

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