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El Watan | Algérie | 15/07/2009 | Lire l'article original
Notre interlocuteur souligne à propos, que le centre d’hémodialyse de Bouira ne compte que 22 générateurs pour 135 malades. A ce titre, l’association exige une 4e séance qui doit être programmée chaque jour de 21h à 2h. « Certains patients résident dans des régions éloignées et ne disposent pas de moyens de transport. Les dialysés en fin de leur séance, faibles et fatigués souffrent jusqu’au matin », enchaîne notre interlocuteur. Par ailleurs, les centres implantés dans les villes de M’Chedallah, Lakhdaria et Aïn Bessem, n’assurent présentement que deux séances. Cela s’ajoute à d’autres patients venus des autres régions. Le président de ladite association propose une solution : « Nous avons sollicité les responsables concernés afin de lancer une 3e séance au niveau des différents centres, mais en vain ».
D’autre part, les tourments des dialysés s’amplifient pendant la cure découvrant à chaque fois un générateur ou deux en panne, sachant bien que le centre ne dispose que d’un technicien en maintenance. En outre, il déplore le manque de personnel infirmier. Trois infirmiers pour 22 générateurs. Le néphrologue qui passe une fois par semaine au niveau du centre de Bouira est absent depuis plus de six mois au niveau des autres centres. Ainsi, des patients ont soulevé d’autres problèmes : « Le repas est servi à la fin de la séance, alors que dans notre cas on doit manger au début de la séance. ». Le président de l’association a ajouté : « En règle générale, la subvention doit financer une action ou une œuvre d’intérêt général. Concernant les ressources de l’association, les collectivités locales, depuis le chèque remis en 2005 d’une somme 30 millions de centimes, n’ont rien affecté à ladite association. Par contre, la wilaya remet chaque année une somme de 200 000 ou de 100 000 DA. Le nombre de malades augmente et la subvention diminue, équation hyperbolique difficile à résoudre ». « L’espoir du malade c’est l’association car ils sont pauvres, incapables de se permettre une fistule de 15 000 DA en plus des frais de chirurgie vasculaire dans une clinique privée. L’hôpital ne dispose pas d’un chirurgien vasculaire », enchaîne-t-il.
Auparavant, l’association organisait des journées médicales d’information et de sensibilisation en faisant venir plusieurs médecins et spécialistes, nous confie M. Foudi. Cependant, faute de moyens, l’association se concentre sur des actions soutenant les malades à surmonter certaines difficultés importantes tel que le transport. Une ambulance vient d’être affectée dans le cadre d’une convention avec la CNAS, prenant en charge les malades concernés par la 3e séance.
Par Salima Boubekeur
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