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El Moudjahid | Algérie | 27/06/2009 | Lire l'article original
"La transplantation de cet organe sur des receveurs enfants continue de se faire au niveau des centres de dialyse pour adulte, sans tenir compte des spécificités de ces petits malades, dont la prise en charge efficiente nécessite une équipe pluridisciplinaire constituée, outre d’un néphrologue, d’un psychologue, d’un diététicien et d’un endocrinologue", a-t-il fait remarquer. Considérant la rareté de cet organe vital (rein), le PR Rayane a émis le vœu de "voir les parents des jeunes malades se constituer en donneurs pour permettre à leurs enfants de recouvrer une vie normale".
S’agissant d’enfants orphelins, leur besoin de cet organe "ne peut être satisfait que par le biais d’un prélèvement sur cadavres", a-t-il ajouté, en rappelant que "cette prestation vise à libérer l’enfant des contraintes de la machine de dialyse pour lui permettre de suivre régulièrement sa scolarité". Selon le Pr. Rayane, "5000 malades, au niveau national sont inscrits sur la liste d’attente pour bénéficier d’une greffe rénale, alors que cette transplantation, dispensée par 12 CHU du pays, n’est assurée que dans la limite de 100 à 150 cas/an ". "Sur ce nombre, 4000 d’entre-deux environ ne peuvent être transplantés que par voie de prélèvement de rein sur cadavre", a-t-il ajouté, d’où l'urgence "d’accélérer la mise en œuvre de cette dernière opération". Cette opération, a-t-il expliqué accuse "un retard du fait qu’elle devait intervenir durant le premier semestre de l’année en cours, par la mise en place d’un fichier national de receveurs et de donneurs d’organes (reins)". Elle s’explique aussi par "le nombre réduit de chirurgiens néphrologues, ainsi que par la démotivation des équipes opérationnelles", qui s’estiment, selon lui "lésées par le fait de ne pas recevoir de contrepartie pour les efforts supplémentaires fournis".
Pour remédier à cette situation, la Société algérienne de néphrologie réitére son appel au "ministère de la santé pour donner les instructions nécessaires pour entamer l’élaboration d’un fichier national des donneurs et receveurs de reins, pour aider à la prise en charge des malades contraints actuellement, pour ceux qui peuvent se le permettre, de payer le rein acquis à l’étranger pour un prix variant entre 12.000 et 20.000 euros". La SANDT préconise également que "soit modifiée la loi de février 1985 relative aux dons d’organes, pour son élargissement aux cousins, cousins germains, conjoint, et pourquoi pas à la belle famille du receveur, sachant que ce don est limité actuellement aux seuls ascendants et descendants collatéraux du malade".
Quelque 13.000 cas de dialysés sont recensés à travers le pays par cette Société savante, qui signale l’enregistrement, chaque année, de 4500 nouveaux cas d’insuffisants rénaux, dont le coût unitaire de prise en charge est estimé à un million de dinars/an, contre 2 millions de da pour la greffe rénale. Soulignant l’ampleur de cette pathologie lourde, le même praticien a fait savoir que "plus de 06 millions d’algériens sont potentiellement exposés au risque d’insuffisance rénale, au vu de facteurs favorisants, dont notamment le diabète et l’hypertension, qui constituent, en Algérie, les premières causes d’insuffisance rénale chronique". Organisée à l’initiative du Chu de Tizi-Ouzou, cette manifestation, qui a regroupé des néphrologues nationaux et étrangers, des pédiatres et des médecins internes, s’inscrit dans le cadre de la formation d’anatomopathologistes qui "puissent interpréter fiablement les lésions des reins transplantés (biopsie)", indique-t-on.
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