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Maroc Le cancer colorectal : la maladie et les moyens de lutte

Le matin | Maroc | 04/07/2006 | Lire l'article original

Huitième congrès sur les cancers gastro-intestinaux à Barcelone
Le 8e congrès sur les cancers gastro-intestinaux s'est déroulé à Barcelone du 28 juin au 1er juillet. Plusieurs médecins marocains y ont participé afin de s'informer sur les dernières avancées de la recherche dans ce domaine. Les cancers de l'appareil digestif sont très répandus, en particulier le cancer colorectal qui arrive en 3e place des cancers les plus meurtriers. Face à ce fléau, des avancées thérapeutiques sont porteuses d'espoir.

Plusieurs facteurs de risque ont été identifiés. Il s'avère qu'une alimentation pauvre en fibres et fruits et légumes frais, mais riche en graisse animale et protéines, est liée à un risque accru de développer un cancer colorectal. De même on diagnostique plus de cancer colorectal chez les personnes obèses, âgées de plus de 50 ans et manquant d'activité physique. Par ailleurs, il existe une composante familiale, certaines familles étant plus à risque que d'autres pour ce type de maladie.

La présence de polypes intestinaux bénins est un élément très important à surveiller, car ils évoluent très souvent vers des tumeurs malignes, il faut donc les enlever par chirurgie le plus tôt possible. Les symptômes les plus visibles du cancer colorectal sont la présence de sang dans les selles, une perte de poids inexpliquée, des douleurs abdominales, des troubles du transit (constipation ou diarrhée) sans raison apparente. Lorsqu'un cancer du côlon est diagnostiqué tôt, les chances de guérison sont très importantes. Pourtant, en France, plus de la moitié des personnes atteintes décèdent des suites de cette maladie : les possibilités de dépistage sont insuffisamment utilisées.
Une fois que le diagnostic est posé, le traitement primordial est d'enlever la tumeur. Ceci nécessite une opération chirurgicale, avec ablation de la tumeur seule si le cancer est à un stade peu avancé, ou résection d'une partie de l'intestin si il est plus développé. Selon les cas, le médecin peut ensuite programmer une chimiothérapie s'il pense que certaines cellules cancéreuses ont pu échapper à la chirurgie, ou que d'autres (les métastases) ont pu migrer vers d'autres organes du corps.

Les chimiothérapies classiques étaient l'arme la plus employée contre la maladie jusqu'à aujourd'hui. Actuellement, il existe de nouvelles molécules aux modes d'action plus ciblés, moins toxiques, qui viennent renforcer l'efficacité des thérapies standards. Parmi ces nouvelles approches thérapeutiques, la stratégie «anti-angiogénèse» est la plus prometteuse. Le concept est simple : priver la tumeur d'oxygène et de nourriture, en empêchant la croissance de vaisseaux (processus appelé angiogénèse) qui la relieront au réseau sanguin de l'organisme.
Le Bevacizumab (ou Avastin), anticancéreux hors du commun, est le premier à rentrer dans cette catégorie de produits. Il est disponible dans le monde entier et au Maroc depuis plusieurs années. De nouveaux résultats d'études cliniques appelées «BEAT» et « BRITE», exposés au congrès de Barcelone, confirment, sur de très grandes cohortes (près de 4.000 malades au total), que l'ajout de Bevacizumab augmente la durée de vie des patients en association avec tous les types de chimiothérapies classiques.
De plus, il est bien toléré, ne génère pas d'effets secondaires supplémentaires, préservant ainsi la qualité de vie des patients, autant que faire se peut. Le mode d'action de ce médicament laisse penser qu'il est aussi efficace à un stade plus précoce du cancer colorectal et pourrait être utilisé en traitement adjuvant, c'est-à-dire en complément de la chirurgie, afin de bloquer dès le départ la vascularisation des tumeurs. Des études cliniques sont en cours pour confirmer que cette utilisation est sûre et efficace. L'accès aux soins doit être amélioré au Maroc.

C'est l'objectif de l'Etat et des associations, qui prévoient de multiplier les centres publics de soins dans le Royaume, afin que les patients puissent être pris en charge à proximité de leur domicile. En améliorant la prévention et le diagnostic précoce, et en rendant accessible à tous les traitements innovants, il sera possible de faire reculer le cancer colorectal qui brise encore de trop nombreuses vies.

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