Revue de presse

Après leurs engagements en matière de préservation de l’environnement (thème des premières assises tenues en 2006), les laboratoires marocains expriment, aujourd’hui, leur volonté de développer la formation et l’emploi. «La formation, une priorité pour le développement du secteur pharmaceutique» est ainsi le thème des prochaines assises. «La journée sera l’occasion d’entrer en contact avec les candidats intéressés par une carrière dans le secteur pharmaceutique», indique Omar Tazi, président d’honneur de l’Amip. Ainsi, les CV collectés serviront à répondre aux besoins de recrutement de 35 laboratoires marocains. «La santé marocaine souffre actuellement d’un manque de cadres spécialisés dans l’industrie pharmaceutique», précise pour sa part Abdellah Lahlou Filali, secrétaire général de l’association. Et d’ajouter, «aujourd’hui, nous travaillons avec beaucoup d’experts étrangers, ce qui n’est pas en notre faveur puisqu’ils nous coûtent très cher».

A travers des stands des DRH des laboratoires pharmaceutiques nationaux et internationaux, le salon de recrutement permettra de sélectionner les différents profils susceptibles de subir des formations très pointues. Ainsi, pharmaciens, techniciens, biologistes..., désirant maîtriser les rouages de l’industrie pharmaceutique sont invités à déposer leur demande le jour même des assises.
En parallèle, les industriels en présence des ministres de la Santé, de l’Emploi et de l’Enseignement, signeront quatre conventions avec, respectivement, la faculté de pharmacie de Rabat, l’Ofppt, l’Anapec. La première porte sur la création d’un certificat d’études spécialisées (CES) en pharmacie industrielle. «Il s’agit d’une importante réalisation pédagogique qui vise à former, pour la première fois au Maroc, des pharmaciens marocains spécialisés en industrie pharmaceutique», souligne Tazi. La seconde convention concerne la création d’un cycle diplômant «industrie pharmaceutique» destiné aux techniciens et aux techniciens supérieurs, toutes spécialités confondues. La convention signée avec l’Anapec porte sur la formation continue des ingénieurs et des pharmaciens en exercice dans les domaines de la qualité et des affaires réglementaires.

Aussi, une commission «formation» sera créée à l’issue de ces assises. Elle aura pour mission de procéder à la sélection des candidats, de gérer les conventions et de veiller au respect des engagements pris par les industriels.

Bouchra SABIB

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