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Algérie L’hygiène en milieu hospitalier fait défaut. Maladies nosocomiales : un problème de santé publique

La Tribune | Algérie | 18/04/2009 | Lire l'article original

On y entre pour subir des soins, on en sort plus malade et avec des infections. Ce constat est fait par beaucoup de patients qui ont eu à se faire hospitaliser pour une maladie ou une pathologie. «J’ai été hospitalisé pour subir une intervention chirurgicale car je souffrais d’une appendicite. Un soir, et alors que j’étais allongé dans la grande salle où plusieurs patients séjournaient, j’ai vu un rat courir avec dans la bouche l’oreille d’un être humain. Le rongeur sortait de la morgue. J’ai tout de suite appelé mon fils pour me ramener chez moi.» Ce témoignage d’un patient qui a, depuis, juré de ne plus remettre les pieds dans un CHU même s’il devait mourir, renseigne sur l’état d’insalubrité de nos hôpitaux. Les maladies nosocomiales font des ravages.

Et pour cause, l’hygiène fait gravement défaut. Pourtant, ce ne sont pas les moyens qui manquent ni le personnel d’entretien. Saïd Barkat a lui-même fait le constat à travers les différentes tournées qu’il a effectuées dans ces établissements hospitaliers. Beaucoup de facteurs concourent à la manifestation de ces maladies nosocomiales ou infections. D’abord, la non-observation du lavage des mains et de leur désinfection par le personnel paramédical. Condition sine qua non de la qualité des soins, le manque d’hygiène hospitalière fait apparaître encore des conséquences graves via les infections nosocomiales. Des conséquences aussi bien médicales qu’économiques. Entre 3 et 7% de cas d’infections enregistrées l’année dernière, les maladies nosocomiales sont aujourd’hui, partout dans le monde, reconnues comme des problèmes majeurs de santé publique par leur fréquence, leur coût et leur gravité.

L’année dernière, au CHU de Bab El Oued, pas moins de cinq épisodes d’infection associée aux soins ont été enregistrés au service d’épidémiologie et de médecine préventive. Il s’agit de 43 cas d’infection, dont six décès. Les sites le plus souvent infectés sont les blocs opératoire, pulmonaire, urinaire et septicémie.
La sonnette d’alarme tirée par les praticiens n’a pas donné l’effet escompté en ce sens que la formation du personnel paramédical à l’hygiène demeure insuffisante, voire inexistante, puisque, dans beaucoup de nos hôpitaux, on constate que certains infirmiers ou aides soignants n’observent pas les protocoles usités en la matière. Cela, quand une partie de ce personnel n’est pas recrutée dans le cadre du filet social et c’est là que le bât blesse.

Pour l’actuel ministre de la Santé, les maladies nosocomiales sont le résultat d’un flagrant manque d’hygiène dans le milieu hospitalier mais aussi d’une très mauvaise gestion des déchets. Saïd Barkat a donc décidé de dépêcher des équipes d’inspecteurs pour des visites inopinées. Cela règlera-t-il le problème si les principes de propreté et d’hygiène ne sont pas inculqués au personnel lui-même ? Ne s’agit-il pas plutôt d’une question de culture ? Et dans ce cas précis, seules la sensibilisation et la formation pourraient arriver à bout de ce fléau qui menace la vie des patients qui, faut-il le rappeler, financent la santé à travers le forfait hôpitaux de l’ordre de 38 milliards de dinars prélevés dans les caisses des assurés sociaux.

Faouzia Ababsa

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