Revue de presse

Qu’est-ce que la douleur neuropathique ?

Ouvrant le débat en présence de nombreux médecins généralistes et spécialistes, le Pr Monia Haddad a procédé, durant son intervention, à l’évocation de diverses données de base servant à mieux définir le mal ainsi qu’ à le localiser plus pertinemment afin d’éviter qu’il ne s’aggrave avec le temps.Elle a fait remarquer, en l’occurrence, que la douleur neuropathique comme son nom l’indique, est étroitement liée à un disfonctionnement du système nerveux, régi généralement par une lésion des nerfs ou de certaines régions de la moelle épinière ou du cerveau.Souvent atroce et tragiquement possédante,la douleur neuropathique est généralement éprouvée chez les diabétiques,les victimes de lésions d’un nerf attribuables au zona(forme de varicelle des adultes) et même suite à certains traitements médicamenteux,rappelle la locutrice.Plus la douleur tarde à se faire soigner, plus elle échappe à toutes les tentatives de soulagement.

Un diagnostic plus élaboré de la douleur neuropathique

Après avoir qualifié de toujours modestes les outils permettant de réaliser un diagnostic efficace et adéquat de la douleur neuropathique, le Pr Gérard Mick a proposé lors de son annotation, une étude privilégiant le recours à un diagnostic, tenant une bonne part à la gradation afin de remédier à la situation (l’incapacité d’expliquer nettement la douleur).
Partant de l’incontestable utilité d’un travail graduel, l’intervenant a souligné que l’on saurait cerner définitivement la douleur si l’on consolidait les démarches adoptées par ce qu’on appelle des hypothèses de travail.

Ces mêmes hypothèses de travail devront prendre en considération, conformément aux recommandations du professeur, des données bien déterminées dépendant des critères qui doivent être évalués pour chaque patient tels que la distribution de la douleur et ses différentes propagations dans le corps souffrant, l’histoire d’une lésion ou maladie en rapport avec la douleur tout en incluant l’examen physique réalisé par le médecin.La démonstration convaincante de la distribution neuroanatomique dans au moins un des tests de la douleur neuropathique.Et la réalisation de différents tests qui confirment la présence des signes neurologiques en concordance avec la distribution de la douleur. Ces examens confirmatoires de la douleur neuropathique devront inclure comme l’avait martelé le Pr Gérard Mick : un examen clinique neurologique, admettant comme corollaires d’autres tests appropriés.

Afin de pouvoir confirmer définitive ou probable la douleur neuropathique, le Pr G.Mick avait rendu manifeste durant son commentaire, le rôle déterminant desdits tests dans l’identification correcte de la douleur.Il a tout de même signalé que les médecins tunisiens pourront toujours réaliser des résultas très honorables en la matière même si les moyens adoptés demeurent limités en comparaison à ceux offerts aux médecins français.Car «plus les moyens sont sophistiqués, plus on se perd dans la multitude», affirme-t-il.

M.H.A.

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