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Maroc Pathologie : de l'insuffisance rénale au cancer ; 4.000 personnes sont atteintes d'insuffisance rénale chaque année au Maroc

Le matin | Maroc | 25/03/2009 | Lire l'article original

L'insuffisance rénale serait à l'origine de multiples formes de cancer. De même, certaines tumeurs entraîneraient de graves maladies rénales chez un grand nombre de patients. Deux pathologies interdépendantes aux conséquences lourdes dont la cinquième rencontre franco-marocaine s'est fait l'écho, la semaine dernière, à Rabat. Une première au Maroc où jusqu'à présent, jamais un séminaire scientifique n'avait apporté un tel éclairage sur le lien existant entre deux maladies qui, prises isolément, sont déjà à l'origine d'un des plus fort taux de morbidité au Maroc. C'est, en effet, sous l'impulsion du professeur néphrologue Amal Bourquia et le Comité scientifique des néphrologues français que ce séminaire de 3 jours a évoqué toutes les particularités néphrologiques «cancer et rein» et tous les aspects diagnostics et cliniques du phénomène.

«Je suis ravie de cet interface néphrologique entre la Société des maladies rénales et les néphrologues de l'inter-région nord de France qui nous a permis d'apporter un échange d'expertise et de réunir nos données et connaissances à partir de cas cliniques car nous n'avions jamais développé ce sujet auparavant au Maroc, alors que le lien entre le cancer et les pathologies rénales et l'insuffisance rénale est aujourd'hui avéré». Cette conférence médicale de premier ordre s'imposait dans le paysage médical marocain à l'heure où plus d'un million de personnes sont atteintes d'insuffisance rénale avec l'apparition de 4.000 nouveaux cas chaque année, selon les chiffres du ministère de la Santé.

Et on enregistre entre 35.000 et 50.000 nouveaux cas, chaque année, selon les estimations du Centre international de recherche sur le cancer. D'après les études cliniques, il apparaît que quand les reins n'assurent plus leurs fonctions normales d'épuration du sang et d'excrétion de l'urine, c'est généralement en raison de l'évolution de certains cancers. L'insuffisance rénale aiguë peut non seulement être engendrée par des tumeurs mais elle va jusqu'à gêner leur traitement. C'est l'objet de l'intervention du professeur Jean Chanard du CHU de Reims (Nord-est France) qui précise que la fonction rénale est généralement perturbée dans les cas de cancers comme celui de la prostate, de la vessie ou dans certains cancers du bassin susceptibles de comprimer l'uretère (dont le rôle est d'évacuer les urines). Les cancers génitaux féminins, de l'utérus ou de l'ovaire, sont aussi en cause ainsi que les cas de fibrose qui font suite à une inflammation comme un abcès, une tuberculose ou des suites d'une cicatrisation». La même pathologie apparaît de façon encore plus sévère chez certains patients souffrant d'oncohématologie autrement dit les maladies du sang comme la leucémie, les lymphomes ou les infections de la moelle et des ganglions situés à l'arrière de la cavité de l'abdomen et du péritoine.

«De plus, ajoute le professeur Chanard, quand le traitement entraîne une destruction massive des cellules cancéreuses, les produits de nécrose peuvent engorger la fonction des reins». La tumeur peut donc provoquer l'insuffisance rénale, soit par infiltration, soit par obstruction, soit encore par le biais de mécanismes métaboliques ou immunologiques. «Ainsi, certains traitements anticancéreux sont néphrotoxiques, avance le professeur Chanard, d'où la difficulté de traiter certains cancers car les conséquences peuvent se révéler pires que le traitement lui-même». Le rein est, en fait, vulnérable à l'action de médicaments cytotoxiques, par exemple, à base d'antibiotiques. L'insuffisance rénale entrave ou interdit l'administration de médicaments qui s'éliminent normalement par les reins: ceux-ci risquent de s'accumuler dans l'organisme et d'entraîner d'importantes réactions toxiques, d'où l'importance de les administrer avec précaution et en connaissance de cause.

Les malades ayant une insuffisance rénale liée à une pathologie et qui sont en traitement par dialyse semblent avoir, surtout pour les plus jeunes, un risque accru de développer un cancer. L'incidence de l'insuffisance rénale sur la tumeur est élevée et le pronostic est plus réservé dans la population générale. On mesure donc l'enjeu de ce séminaire qui soulève un problème de taille pour la médecine marocaine où les faibles infrastructures médicales du pays, le manque cruel de médecins et le peu de protocoles de suivi des malades posent un sérieux problème avant même d'envisager le traitement des deux lourdes affections que sont le cancer et l'insuffisance rénale.

Cancer du rein

Il existe plusieurs types de cancers du rein, le plus fréquent étant l'adénocarcinome (90% des cas). Il est trois fois plus fréquent chez les hommes. Un tiers des cancers du rein sont encore diagnostiqués d'emblée à des stades avancés. A ces cas, il faut ajouter les patients opérés qui verront apparaître des métastatiques. Au total, un cancer du rein sur deux évolue vers une forme métastatique. Plusieurs facteurs sont en causes, notamment le tabagisme; l'obésité; la dialyse prolongée pendant des années ; le travail dans l'industrie du cuir ou le contact avec l'amiante ; l'anomalie génétique (maladie de von Hippel-Lindau) ; maladie kystique des reins… ces tumeurs sont résistantes à toute chimiothérapie. Leur traitement par immunothérapie (stimulation du système immunitaire) reste limité et engendre de graves effets secondaires.

Par Samira EZZEL

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