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El Moudjahid | Algérie | 17/02/2009 | Lire l'article original
L'immunothérapie, comme nouvelle technique dans le traitement du cancer des organes, a été présentée hier à Alger par le directeur de la fondation internationale de recherche Hasumi (Japon), M. Minoru Komura.
M. Komura, qui intervenait lors du 5e Forum des omnipraticiens, dont les travaux ont débuté hier au niveau de l'université de Bouzaréah, a expliqué que cette technique "consiste à prendre une cellule tumoral et la réinjecter de manière modifiée dans la cellule cancéreuse afin de bloquer le développement de la maladie".
Il a indiqué que cette nouvelle technique a été déjà utilisée au Japon en 2008 sur 22 patients cancéreux, dont trois sont guéris "définitivement" et onze ont vu le développement de leur maladie "se réduire de 60%", relevant que cette technique "peut être utilisée en parallèle avec la chimiothérapie ainsi que sur des patients cancéreux traités à la radiothérapie mais qui récidivent après 3 ans".
Concernant l'Algérie, M. Komura a souligné que cette technique peut être introduite après six mois de formation dispensée au profit des oncologues algériens.
Pour sa part, l'oncologue algérienne, Mme Meriem Merad-Boudia, a indiqué que cette nouvelle technique contre les tumeurs cancéreuses solides "peut aider les spécialistes à développer la vaccination contre cette maladie lourde".
De son côté, le professeur Kamel Bouzid, chef de service au Centre Pierre-et-Marie-Curie (CPMC d'Alger), a affirmé dans sa communication que 70 % des 30000 nouveaux cas de cancer, enregistrés chaque année en Algérie, sont des cas de cancer du col de l'utérus.
"La moitié des femmes atteintes de cette maladie grave meurent dans les cinq années qui suivent le déclenchement du cancer", a-t-il estimé, ajoutant que celles qui guérissent "gardent des séquelles qui entravent leur vie quotidienne".
"Cette maladie est transmise par voie sexuelle due au virus HPV", a expliqué le professeur Bouzid, qui déplore l'absence d'études et d'enquêtes en Algérie sur la sexualité.
Il a, dans ce sens, appelé à l'introduction en Algérie du vaccin anti-HPV pour lutter efficacement contre ce type de cancer, le seul qui peut être éradiqué par voie de vaccination.
Le président du Forum des omnipraticiens, le docteur Salah Laouar, a précisé à la presse, en marge des travaux, que le choix des thèmes retenus pour cette manifestation scientifique porte sur le quotidien de l'omnipraticien. Plus d'un millier de médecins, toutes spécialités confondues, prennent part à cette rencontre.
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