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El Watan | Algérie | 07/02/2009 | Lire l'article original
A ce propos, il dira : « La CNAS c’est d’abord plus de 8 millions d’assurés sociaux avec, à la clé, 80% de la population algérienne couverte par la sécurité. Un record pour un pays émergeant ! C’est aussi, quelque 50 millions d’ordonnances remboursées ; c’est, enfin, 64 milliards de dinars dépensés en produits pharmaceutiques ». Avant d’aborder les aspects opérationnels du principal sujet du jour, à savoir le tarif de référence, Dr Acheuk Youcef est revenu sur la saga des réformes engagées par la CNAS, ces 20 dernières années. Il commentera ensuite la 1ère diapositive illustrant intentionnellement son exposé : le pont suspendu de Sidi M’cid.
Ce dernier symbolise, pour lui, les liens que la CNAS veut renouer avec ses assurés et contracter avec les professionnels de la santé. Il expliquera que les pouvoirs publics, soucieux de freiner la spirale des prix des médicaments importés par notre pays et qui menaçaient d’effondrement du système de santé, ont opté, après expertises internationale et nationale, pour un prix de référence concocté à partir de la valeur moyenne d’un panier de médicaments génériques de composition équivalente à celle du « princeps » (médicament original, mais excessivement cher et protégé par un brevet, mais qui au bout de 10 ans tombe dans le domaine public). L’intervenant assure que chez nous, « le médicament générique est nettement moins cher et tout aussi efficace et, qui plus est, génère une économie non négligeable pour la santé sociale et pour le pays. Par ailleurs, la part du remboursement diminue, ainsi que celle non remboursable à la charge du malade ».
Par Bachir Mebarek
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