Revue de presse

Cette information a été révélée hier par le Pr Yahia Khater, secrétaire général de la Fédération panarabe des sociétés de réanimation en marge de la manœuvre de simulation d’organisation des secours en cas de séisme organisée à l’Unité nationale d’instruction et d’intervention de la Protection civile de Dar-El-Beïda, à Alger.
Selon la Pr Khater, la question a été évoquée avec le ministre algérien de la Santé, Amar Tou, qui a exprimé un intérêt pour la concrétisation de cette idée. Eu égard à l’expérience appréciable et mondialement reconnue des éléments de la Protection civile algériens dans le domaine du sauvetage, l’Algérie a été citée pour abriter cet institut destiné à former les professionnels arabes (médecins de la Protection civile, notamment) aux techniques de sauvetage lors des catastrophes.
Par ailleurs, revenant sur le 7e Congrès panarabe de médecine d’urgence et de catastrophe, le Dr Reda-Fihri Boubezari, chef du pavillon des urgences du CHU Mustapha, a indiqué que cette rencontre a drainé 1100 spécialistes et éminents experts venus des 22 pays arabes, d’Europe et des Etats-Unis. Elle a permis de confondre les expériences de ces pays en matière de sauvetage. 450 conférences ont été données sur des thèmes pointus et deux livres englobant toutes les communications ont été édités.

Il est à noter que la manœuvre de simulation d’hier a permis aux participants au congrès d’apprécier la coordination des différents intervenants dans les opérations de sauvetage durant la phase pré-hospitalière du conditionnement des victimes d’un accident catastrophique majeur (extinction d’un incendie, la localisation des victimes par une équipe cynotechnique, le sauvetage déblaiement, le ramassage, le triage et l’évacuation des victimes vers une structure médico- chirurgicale). A ce propos, le Dr Brouri, sous-directeur des secours médicalisés à la Protection civile, a souligné «l’importance des premiers gestes effectués par les témoins». «Des gestes qui, prodigués correctement, peuvent permettre de sauver une vie», dira-t-il.

Lotfi Mérad

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