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Nâama : la santé publique par les chiffres

El Watan | Algérie | 19/01/2009 | Lire l'article original

Apparemment, la lutte préventive et les traitements périodiques contre la brucellose, la leishmaniose et l’envenimation scorpionnique n’ont pas donné les résultats escomptés. Durant l’année 2008, les services de la DSP ont enregistré une hausse assez significative, voire alarmante de ces maladies. Il y a eu en effet 326 cas de brucellose et pas moins de 512 cas de leishmaniose, alors que, par ailleurs, 1 662 personnes dont de nombreux enfants ont été victimes de piqûres de scorpion. Piqûres violentes et venimeuses à cause desquelles six personnes ont perdu la vie au cours de l’année écoulée. Le nombre d’individus affectés par la brucellose, également appelée fièvre de Malte, est dû essentiellement à une consommation de lait et ses produits dérivés assez souvent douteux, vendus par des éleveurs et intermédiaires non agréés qui, de façon informelle, le commercialisent quotidiennement dans les marchés.

En ce qui concerne les personnes touchées par la leishmaniose cutanée qui sévit de façon catastrophique dans la totalité des communes, les eaux stagnantes de mares contaminées et des égouts à ciel ouvert, qui regorgent de déchets de toutes sortes, sont les principales causes nous dit-on, et aussi les premiers foyers de phlébotome, un insecte diptère, principal vecteur de transmission de cette maladie infectieuse. D’autre part, les chiffres déclarés par la DSP indiquent aussi, qu’en 2008, 838 cas de maladies ont été transmis à l’homme par divers animaux et 73 cas de maladies par transmission hydrique.

De ce fait, on dénombre 5 cas de fièvre typhoïde, 21 cas d’hépatite A, 33 cas de gastroentérite et 14 cas d’intoxication alimentaire. Selon ce bilan dont les chiffres paraissent fort inquiétants pour une wilaya de près de 200 000 habitants seulement, il demeure certain que, pour une protection réelle et effective du citoyen, beaucoup reste à faire en terme de santé publique.

Par D. Smaili

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