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240 cas de Sida depuis le début de l'année

Le quotidien d'Oran | Algérie | 02/12/2008 | Lire l'article original

Quelque 240 cas de Sida ont été recensés, depuis le début de l'année en cours, par le service des maladies infectieuses du CHU d'Oran. Un service qui reçoit les malades de toute la région ouest, à défaut de structures spécialisées dans la prise en charge des personnes vivant avec le virus dans les autres wilayas. Selon des sources du même service, 40 cas sont originaires de la wilaya d'Oran. La majorité des malades sont âgés entre 20 et 44 ans. La même source affirme que le nombre de cas de Sida chez l'adulte est en «accroissement sensible ». Les chiffres officiels avancés par la direction de la Santé et de la population de la wilaya d'Oran font état de 94 nouveaux cas durant le premier semestre de l'année en cours.

Le nombre de cas de Sida était de 9 cas à Oran en 2005 et 70 séropositifs dans tout l'ouest du pays. Des chiffres très inquiétants qui ne reflètent pas toute la réalité, puisque certains séropositifs ignorent qu'ils sont porteurs du virus et de nombreux sidéens ne déclarent pas leur maladie de crainte de la ségrégation. Les spécialistes tirent la sonnette d'alarme quant à l'augmentation du nombre d'enfants atteints du virus de Sida. Une centaine d'enfants porteurs du virus sont pris en charge au niveau du service des maladies infectieuses du CHU d'Oran.

Ce service reçoit chaque année entre 7 à 10 enfants atteints du virus. Durant les années 90, on comptait un à trois enfants porteurs du virus chaque an ».

« Un diagnostic et un traitement précoces peuvent améliorer considérablement les perspectives de survie des nouveau-nés exposés au VIH/Sida, mais faute d'un traitement approprié, la moitié des enfants infectés par le VIH mourront d'une cause liée au VIH avant leur deuxième anniversaire», «les taux de survie augmentent de 75 pour cent pour les nouveau-nés séropositifs, si on établit le diagnostic et qu'on commence le traitement avant qu'ils n'aient 12 semaines », affirment les spécialistes.

Et d'ajouter que « la prévention des infections au VIH chez les femmes représente la première ligne de défense pour empêcher l'infection des nouveau-nés. La meilleure manière d'y parvenir, c'est de mobiliser les jeunes dans les initiatives contre le VIH pour que les programmes soient correctement ciblés ».

par J.Boukraâ

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