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Maroc Traitement du cancer de l'enfant : Le Maroc est en retard par rapport aux pays de la région

Albayane | Maroc | 13/06/2006 | Lire l'article original

Avec la création de l'Association Lalla Salma de Lutte contre le cancer, c'est une volonté réelle basée sur une nouvelle approche qui se concrétise pour aborder la problématique du cancer au Maroc sous différents aspects. Incontestablement, la mission sera difficile et de longue haleine : sur le terrain, la situation enregistre un déficit énorme presque à tous les niveaux. Pour avoir une idée sur l'état des lieux, surtout pour le cas de cancer des enfants, on s'est rapproché du Docteur Mohamed Khattab, Professeur à la Faculté de Médecine à Rabat et chef de service Pédiatrie Hématologie au CHU de Rabat qui a voulu bien nous accorder l'entretien suivant.

Al Bayane : Avec l'application de l'AMO, y a-t-il une amélioration au niveau de la prise en charge des enfants atteints de cancer au sein de votre service ?
M. Khattab : Pour le moment, il serait prématuré pour apporter un jugement fiable, car on est encore dans une phase de démarrage du système. Certainement, le nombre de bénéficiaires va augmenter, sachant bien que la prise en charge de cette maladie est longue et également très onéreuse. Actuellement, uniquement 10% de nos besoins fondamentaux en médicaments sont livrés au titre du budget de l'Etat. Le reste est assuré aux efforts de l'association Avenir et les gestes louables de certains bienfaiteurs. Al Bayane : A travers la télévision, le public de temps à autre est bouleversé par des situations de drame familial dans lesquelles les parents se trouvent dans l'incapacité financière d'envoyer leur enfant malade pour subir la greffe de moelle osseuse à l'étranger.

En tant que spécialiste en la matière, comment expliquer cela sachant bien q'un centre au sein du CHU de Casa vient de commencer à effectuer ce genre d'opérations ?
R : A ce propos, il convient tout d'abord de signaler qu'il existe deux types de greffe : l'autogreffe, souvent utilisée pour les adultes, et l'allogreffe. Au centre de Casa, on réalise uniquement le premier type de greffe. Pour l'allogreffe, je pense qu'elle pourra voir le jour dans le proche avenir si les conditions requises sont remplies.

Où en est au Maroc par rapport aux pays de la région en matière de traitement des cancers de l'enfant ?
Franchement nous sommes très en retard et le décalage s'aggrave au fil des année. Presque tous les pays de la région (Algérie, Tunisie, Egypte..) sont dotés de centres bien équipés et dédiés uniquement au traitement des maladies hématologiques et le cancer de l'enfant. Plus encore, certains pays arabes comme la Jordanie et l'Arabie Saoudite ont réalisé des avancées et progrès considérables et spectaculaires. On peut même qualifier ces centres parmi les meilleurs dans le monde que ce soit sur le plan de la recherche ou du traitement de ces maladies. Par contre, au Maroc, on affronte encore des problèmes au niveau de l'approvisionnement des médicaments et le manque des effectifs à commencer par la catégorie des inférieurs. A mon avis, pour faire face à cette maladie dans notre pays il faut organiser une conférence nationale pour examiner le financement de la prise en charge du cancer. Car cette pathologie nécessite des moyens énormes sans oublier un développement en parallèle de la recherche. Mais en attendant, il faut continuer à renforcer la politique de régionalisation de la prise en charge à travers le pays, sans oublier toutefois la création d'une commission nationale de coordination entre les différents acteurs intervenant dans la prise en charge et le traitement du cancer : public, privé, associations, laboratoires.

Propos recueillis par Noureddine El Aïssi

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