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Maroc Campagne de sensibilisation contre l'infarctus du myocarde : Course contre la montre pour vaincre la crise cardiaque

Albayane | Maroc | 15/06/2006 | Lire l'article original

La semaine dernière, un groupe d'éminents cardiologues et urgentistes ont procédé au coup d'envoi d'une large campagne de sensibilisation contre l'infarctus du myocarde, appelé communément «crise cardiaque». Sous le thème «stop à l'infarctus, chaque minute compte !», cette initiative compte se poursuivre tout au long de l'année. L'infarctus du myocarde cause la mort de centaines de Marocains chaque jour.

Selon le Dr Chérif Abdelkhirane, cardiologue interventionnel, «l'infarctus est une occlusion, qui survient d'une façon aiguë, d'une artère nourricière du muscle cardiaque, qui a besoin d'oxygène, de sucre et de tous les nutriments pour pouvoir fonctionner et développer l'énergie pour assurer la fonction de pompe et, d'une façon subite, l'artère est bloquée par un caillot en général. En conséquence, il y a mort de tout ce qui est en aval de cette artère.»
Considéré comme la première urgence cardiologique au Maroc, l'origine de cette pathologie demeure l'athérome coronaire dont la formation est due à de nombreux facteurs de risque cardio-vasculaires tels que la tabagisme, l'hypercholestérolémie, le diabète, l'hypertension artérielle, le stress, la sédentarité.

Concernant les symptômes, le Pr Ahmed Bennis, professeur de cardiologie et chef du service de cardiologie CHU Ibnou Rochd à Casablanca, a rappelé que le patient manifeste une douleur intense et angoissante au milieu du thorax qui avance vers le bras gauche et les mâchoires, son visage devient pâle et il sent une grande fatigue et un essoufflement. Pour les diabétiques, ces symptômes vont être accompagnés par d'autres plus indolores.
Aussi, une intervention dans les premières heures s'avère primordiale pour un traitement efficace de l'infarctus. Le patient est ainsi appelé à s'adresser au service d'urgence de cardiologie le plus proche où il sera soumis à un traitement pour libérer le passage du sang dans l'artère coronaire bouchée. Au Maroc, ce type de maladie est légion. Le Dr Abdelkhirane précise que 52% des patients arrivent notamment d'Oujda, d'Agadir, de Marrakech ou de Fès. Automatiquement, ils accusent un énorme retard. Faute d'un transport sanitaire adéquat, d'une infrastructure terrestre pour exécuter le transfert, les malades ne peuvent pas être sauvés à temps. Aussi, a-t-il ajouté, il y a le problème de croyances et d'analphabétisme, qui font que les patients ne prennent pas la crise cardiaque au sérieux. «Nous avons réalisé une étude sur à peu près 5700 patients, et 80% arrivent déjà en infarctus du myocarde, avec un délai moyen de 110 heures, c'est-à-dire cinq jours, tout en sachant que la cellule myocardique meurt au bout de 6 heures. Uniquement 20% viennent pendant les douleurs, avant que l'infarctus ne se fasse son apparition. Pour avoir un élément comparatif, à l'Institut du C¦ur de Montréal, ce sont 20% qui se présentent en infarctus alors que les 80% le font avant.», a-t-il relevé. Ainsi, le Dr. Abdelkhirane insiste beaucoup sur l'importance du facteur temps dans la réussite de l'intervention. Il faut que le patient arrive juste après les premiers sentiments de douleur pour permettre de sauver le muscle cardiaque et d'en réduire la nécrose ou mort, affirme-t-il.

Au Maroc, seules quelques villes disposent d'unités capables de prendre en charge un infarctus du myocarde en phase aiguë. Rabat, Casablanca et Marrakech sont dotées des deux techniques de perfusion : thrombolyse et angioplastie. A Oujda, Agadir et Fès, la thrombolyse est pratiquée.
Concernant la capitale économique, le Pr. Housine Louardi, chef du service d'accueil des urgences (SAU) CHU Ibn Rochd Casablanca et Doyen de la Faculté de Médecine et Pharmacie de Casablanca, a souligné que les services d'urgences à l'hôpital Ibn Rochd accueillent au moins trois cas d'infarctus par jour. Cependant, il a mis en exergue certains dysfonctionnements. Il s'agit en fait, selon lui, du manque de rapidité dans la prise en charge des cas d'urgences ainsi que l'absence du produit principal de traitement au niveau du secteur public. Aussi, il a insisté sur l'importance de soumettre les médecins urgentistes à une formation en la matière.

Meyssoune Belmaâza

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