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Khenchela : 1.600 cas d'hépatite C

Le quotidien d'Oran | Algérie | 26/11/2008 | Lire l'article original

L'hépatite C sévit toujours au niveau de la wilaya de Khenchela avec ses 8 daïras et 21 communes. La propagation de cette pathologie au sein des différentes couches sociales, et touchant toutes les tranches d'âge, reflète une situation épidémiologique inquiétante de l'affection aggravée par une prise en charge insuffisante, faute de moyens. Les soins, les médicaments, la prise en charge lors d'une hospitalisation à Constantine ou Alger coûtent cher. Suivant les statistiques fournies par une association de malades chroniques à Khenchela, l'évolution de l'hépatite C durant les deux dernières années se caractérise par un bilan très inquiétant puisqu'il est passé en 2008 à plus de 1.600 cas déclarés à travers toute la wilaya et répartis sur les trois secteurs sanitaires que compte Khenchela.

En somme, l'association, pour préserver la santé de la population, invite encore une fois les services de la santé à la mise en oeuvre d'un programme de prévention local, la prise en charge immédiate des malades touchés, sur le budget de l'Etat et enfin une attention très particulière des instances concernées sur les dangers de la maladie qui s'aggravent chaque jour davantage.

Parallèlement, la «commission santé» de l'APW préconise un suivi permanent et sérieux de la maladie, avec la dotation des structures sanitaires locales en équipements adéquats pour éviter aux malades les déplacements coûteux vers les établissements hospitaliers de Batna, Constantine et Alger. De même, il faudra accélérer la construction de l'annexe Pasteur et son équipement en matériel d'analyses susceptible de réduire le temps de diagnostic et de suivi prévu dans le programme des Hauts Plateaux, depuis 2005. En outre la «commission santé» de l'APW, dans son rapport transmis à toutes les instances, a estimé qu'à l'heure actuelle la prise en charge et la prévention demeurent insuffisantes et devraient être associées à des actions de sensibilisation sur les risques de contamination.

Devant les insuffisances soulignées par les malades, ces derniers aspirent à une couverture sanitaire et une prise en charge saine, équitable et réelle. Aux grands maux, les grands remèdes, dit-on.

Par A. Salmia

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