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Maroc L'Hépatite C est guérissable, l'hépatite B est maîtrisée

Le matin | Maroc | 03/06/2006 | Lire l'article original

Environ 3% de la population mondiale serait infectée
La contamination par le virus de l'hépatite A se fait principalement par voie alimentaire (eau souillée, coquillages, crudités, etc.) ou par transmission féco-orale (maladie des mains sales). En clair, cette maladie sévit dans les milieux défavorisés caractérisés par les mauvaises conditions d'hygiène. En revanche, les virus des hépatites B et C se transmettent par voie sanguine.

Un grand nombre de personnes ont été contaminées par des transfusions de sang, avant que des mesures de prévention et de traitement n'aient été prises sur les lots de sang de donneurs au début des années 90.
«Actuellement la transmission se fait principalement par l'intermédiaire d'instruments souillés utilisés par plusieurs personnes : seringues des toxicomanes, outils de chirurgie mal stérilisés (attention aux instruments de dentistes, aux outils de circoncision), matériel de tatouage et de piercing, rasoirs, brosses à dents, etc.»
Après contamination, le virus va se loger dans le foie du malade et y développer une inflammation, dont les symptômes ne sont pas très importants (maux de ventre, difficultés à digérer, fatigue, etc.) voire souvent inaperçus, surtout dans le cas de l'hépatite C.

Des personnes vont parvenir à éliminer complètement le virus, soit naturellement, soit avec l'aide d'un traitement si l'on a pu diagnostiquer précocement la maladie. En revanche, chez les autres, le virus va s'installer durablement vers une hépatite chronique : «c'est le cas pour 10% des personnes atteintes d'une hépatite B et 70 à 80% des personnes infectées par le virus de l'hépatite C.» Une fois atteint, le foie réagit à l'agression du virus en formant des cicatrices fibreuses. Lentement, au cours des années, cette fibrose peut évoluer vers une destruction partielle qui s'appelle la cirrhose. «Contrairement à une idée répandue, la cirrhose du foie n'est pas uniquement la maladie des alcooliques. Beaucoup de cirrhotiques sont des porteurs de virus de l'hépatite C, parfois B, sans se rendre compte.»

Une autre évolution très grave de l'hépatite est le cancer du foie. Il est observé au bout de 20 à 30 ans chez 1 à 5% des malades souffrant d'hépatite chronique. Ce cancer est très mauvais pronostic et le délai moyen de survie après diagnostic est de l'ordre de quelques mois. La seule solution réside dans une greffe de foie, mais qui reste une alternative très difficile à mettre en œuvre. «Il est important de souligner que l'hépatite C évolue en maladie chronique silencieuse pendant quinze à vingt ans. Pendant ce délai, les malades, s'ils ne sont pas dépistés, sont des réservoirs de virus susceptibles d'infecter les personnes avec qui ils sont en contact».

Aujourd'hui donc, si l'hépatite B peut être combattue grâce au vaccin, les inquiétudes des autorités sanitaires se reportent donc sur l'hépatite pour laquelle aucun vaccin n'existe encore et qui de par son évolution chronique le plus souvent silencieuse représente une véritable «bombe à retardement».
Pour cela, il est devenu urgent de mener une action auprès du grand public pour qu'il soit vigilant aux risques de transmission.
«Une action particulière doit bien être menée vis-à-vis des groupes à risque : les toxicomanes, les personnes ayant reçu des transfusions sanguines comme les hémophiles, les personnes fréquemment en contact avec les milieux hospitaliers comme les dialysés». Une enquête réalisée au Maroc par l'Association SOS Hépatites a révélé que beaucoup de personnes infectées par le virus de l'hépatite C avaient fréquenté des dentistes appelés «mécaniciens des dents».

Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), 3% de la population dans le monde serait infecté par le virus de l'hépatite C et 70% des personnes contaminées développeront une hépatite chronique, et seront susceptibles d'infecter leurs proches.

Rachid Tarik

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