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Algérie Ils sont au moins 10.000 nouveaux cas chaque année - Faut-il dire la vérité aux malades condamnés ?

El Moudjahid | Algérie | 07/06/2006 | Lire l'article original

"Faut-il dire la vérité aux malades ?" est le thème de la deuxième rencontre internationale de psychiatrie et de médecine légale, organisée hier à Blida à la mémoire du professeur en psychiatrie Khaled Benmiloud.
Cette rencontre qui a regroupé des experts nationaux et étrangers a permis aux participants de débattre de la question relative au droit à l’information du malade sur sa pathologie et de soulever cette problématique sous ses différents aspects, scientifique, juridique, déontologique, religieux et psychologique.

Cette rencontre a permis d’apporter quelques éléments de réponse pour définir le rapport complexe entre le médecin et son patient, un rapport sous-tendu par un contrat tacite basé sur certains droits fondamentaux que sont le secret professionnel et le droit à l’information.
Selon le professeur Saari du centre anti-cancer de Blida, le droit à l’information du malade, reconnu par la loi et le code de déontologie joue un rôle central dans cette problématique.
Ce rôle, a-t-il poursuivi, porte sur l’état de santé du patient (diagnostic et pronostic) mais aussi sur les examens et le traitement proposés.

Selon notre interlocuteur, le droit à l’information est essentiel, le médecin doit respecter la volonté du patient et ne peut agir qu’avec le consentement libre et éclairé du patient          
L’information à donner, a-t-il précisé, doit être simple, approximative intelligible et loyale pour permettre au patient de prendre la décision qui semble s’imposer. Abordant le volet relatif au code de déontologie, le professeur Saari a indiqué que celui-ci donne une certaine souplesse au médecin pour donner son pronostic. Si celui-ci est grave, il peut être légitimement dissimulé au malade et quand il est fatal il ne peut, lui être révélé, a-t-il indiqué.
En ce qui concerne le secret médical, celui-ci doit être respecté selon le professeur Saari pour qui le fait d’informer l’entourage du malade peut s’avérer nécessaire pour la participation aux soins.
La vérité, l’éthique, l’aspect psychologique ont été les autres questions débattues au cours de cette rencontre à travers des communications de haut niveau.
Les différents experts qui ont pris part à ce colloque ont été unanimes à affirmer que la vérité qui est un acte de moralité doit être dite, mais il faut choisir le moment et les mots qui l’accompagnent et éviter de dire "la vérité qui tue" pour laisser l’espoir au malade.

Sur le plan psychologique, les conférenciers ont mis en évidence le rapport complexe entre le soignant et le soigné, les spécificités propres à chaque patient, sa personnalité, sa sensibilité émotionnelle, son âge, son éducation et son désir de comprendre.
Toute la problématique de la communication entre le médecin et son patient, notamment celui atteint d’une maladie incurable a été développée par les participants à ce colloque qui ont tenté d’apporter quelques éléments de réponses aux diverses questions liées à la vérité sur le diagnostic et le pronostic et à la relation complexe entre le médecin et le malade.
Faut-il dire la vérité au malade ? La question renvoie à première vue à deux hypothèses possibles. Le oui qui met le malade face au mur. Ou le non qui ne fait qu’aggraver la situation. Mais entre les deux bords, un troisième cas. Le plus dramatique à vrai dire. C’est de balancer l’information en vrac et sans prendre en considération l’impact direct de cette vérité sur la santé psychologique et parfois même physique du malade. Il y en a même qui sont sortis sans âme d’une simple consultation médicale. Une grimace incomprise, un geste mal placé, un regard suspicieux et même un silence peuvent être à l’origine de l’irréparable.

L’art de communiquer l’information juste, ou la plus proche de la réalité, était hier au cœur de la 2e Rencontre Internationale Khaled Ben Miloud organisée par le service médico-légal du CHU Frantz Fanon de Blida à l’université Saâd Dahleb de Soumaâ. Le professeur Bachir Ridouh, médecin-chef de service de psychiatrie médico-légale estime qu’aujourd’hui les moyens techniques et matériels sont plus que jamais renforcés. «Aujourd’hui, le besoin est beaucoup plus ressenti sur le plan prise en charge psychologique des patients qui implique une amélioration des rapports humains entre le médecin et son patient» précise M. Ridouh qui souligne qu’un grand effort est consenti par la tutelle pour l’humanisation de ces rapports à travers l’amélioration des conditions d’accueil et le niveau des services dans les hôpitaux « il n’y a qu’à voir les quatre centres anti-cancéreux érigés depuis quelques années» dira t-il.

La rencontre internationale de deux jours devait justement sensibiliser un parterre de médecins légistes et psychiatres à apprécier les règles d’information et les moyens les plus sûrs de transmettre le message sans pour autant offusquer le concerné. La nécessité de dire la vérité, le rôle de la famille, le secret professionnel, et le traitement des cas de paranoïa sont autant de points sur lesquels se sont penchés les intervenants parmi lesquels figuraient des experts belges, marocains, français et tunisiens.

L’encadrement juridique du droit à l’information a lui aussi été au cœur des débats. Contrairement à la législation américaine qui oblige les médecins à révéler la réalité au patient, la nôtre laisse libre choix au médecin. Un vide juridique qui ne laisse pas indifférents les spécialistes qui font face à des milliers de cas dits « désespérés ». Les personnes atteintes de maladies incurables sont estimées à plus de 10.000 cas chaque année sachant que c’est là la moyenne de cancéreux qui s’ajoutent annuellement à la liste des « condamnés ».

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