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Tunisie Diabète : la nécessaire prévention

La presse | Tunisie | 05/09/2008 | Lire l'article original

Le diabète représente un problème de santé publique et un vrai fardeau sur le plan financier. Et si l’on sait que, dans les pays développés, le diabète caracole en tête des causes de cécité acquise et d’insuffisance rénale tout en occupant le 4e rang parmi les causes de décès suite à un arrêt cardiaque et d’accidents vasculaires cérébraux, le constat est alarmant. D’autant plus que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) déclare que 73% des diabétiques appartiendront aux pays en voie de développement, ce qui est le cas de la Tunisie, en butte au problème de la mécanisation, de la sédentarisation ainsi que de l’inactivité physique.

L’OMS estime que le diabète cause chaque année la mort de 3,5 millions de personnes… Aujourd’hui, environ 246 millions de personnes sont atteintes de diabète dans le monde et 380 millions le seront en 2025. Un fléau mondial qui n’épargne personne.
«Le taux de prévalence dans notre pays a atteint les 10,7% du total de la population, soit un million de diabétiques», précise le Pr. Samira Blousa du service de diabétologie, nutrition et maladies métaboliques à l’Institut national de nutrition, lors d’une conférence organisée récemment par un laboratoire pharmaceutique sur le thème du diabète. Le surpoids y est pour quelque chose, pour ne pas dire pour l’essentiel.

Chiffres à l’appui, l’OMS indique que plus d’un milliard d’adultes sont en surpoids et 300 millions sont obèses. Le Pr.Blousa exposera, plus tard, les deux types de diabète. Il en ressort que le diabète du type 1 est présent dans 20% des cas diabétiques, il touche généralement les enfants et les jeunes : «l’injection de l’insuline est vitale», dans ce cas là fait-elle savoir. Pour ce qui est du deuxième type, il est de caractère héréditaire mais il est également favorisé par des facteurs relatifs à l’environnement.

Parmi les causes à pointer du doigt, l’on citera, essentiellement, l’hérédité, l’alimentation déséquilibrée, la sédentarité et le stress. Les spécialistes ont, lors de cette conférence, mis l’accent sur le rôle de la prévention, tant il est vrai que ce volet intervient d’une façon éloquente pour modérer la prolifération de ce fléau. Sur ce plan précisément, l’on retiendra deux sortes de prévention : une prévention primaire qui s’accomplit à travers la promotion d’un mode de vie sain basé sur une alimentation équilibrée, un exercice physique régulier et adapté à l’état de santé. Pour ce qui est du second type de prévention, dit secondaire, il est tout aussi important dans la mesure où il concerne les personnes déjà atteintes du diabète et se traduirait par un suivi et un dépistage réguliers des complications dégénératives afin de retarder au maximum les complications émanant du diabète.

Le Pr. Claude Ben Slama, endocrinologue à l’Institut national de nutrition, a pour sa part évoqué la question de l’insulinothérapie. La perception de "mal-être" des patients diabétiques de type 2 face à un éventuel traitement à l’insuline est significativement associée à leur angoisse sur leur poids, sur l’évolutivité de leur maladie, sur les hypoglycémies et sur le caractère irréversible de l’insulinothérapie.

L’idée que la maladie peut être repoussée le plus tard possible est partagée par les médecins et les paramédicaux : l’attitude des patients reflète celle des soignants et réciproquement. Le Pr. Ben Slama explique : «L’insuline exogène est d’autant plus efficace qu’elle est introduite précocement dans l’histoire naturelle du diabète. De faibles doses d’insuline associées au traitement oral pourraient être efficaces à ce stade, alors que, plus on retarde le moment de l’insulinothérapie, plus le déficit insulinique sera sévère et plus le schéma thérapeutique sera lourd».

Mehdi BEN REJEB

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