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Algérie VIIes journées nationales de rhumatologie : Un rhumatisme bien traité peut éviter des lésions articulaires graves

Le jeune indépendant | Algérie | 18/05/2006 | Lire l'article original

La polyarthrite rhumatoïde (PR) constitue la maladie dont la prévalence est la plus fréquente et la plus grave des rhumatismes inflammatoires en Algérie, a relevé, hier, la présidente de la Ligue algérienne anti-rhumatismale (L.A.A.R) et chef de service de rhumatologie à l’hôpital de Ben Aknoun, le professeur Ladjouze Rezig Aïcha, en marge des VIIes journées nationales de rhumatologie qui se tiennent, pour deux jours, au palais de la Culture, à Alger.

Elle a indiqué que 4 à 5 millions de personnes sont atteintes d’arthrose, alors que la PR touche entre 2 à 3 millions d’individus en Algérie. Elle a indiqué que la PR est une forme très douloureuse de rhumatisme, connue depuis longtemps, mais dont on ignore encore les causes.
Elle peut toucher n’importe quelle articulation, mais elle s’attaque souvent aux articulations des mains et des pieds. Elle a précisé que «le traitement, qui reste symptomatique et qui ne fait que calmer les douleurs (à base d’antalgiques), ne peut guérir la maladie».
La main est touchée dans 80 % des cas. La PR est incurable et se caractérise par son évolution chronique et progressive. C’est une maladie grave sur le plan fonctionnel, a-t-elle indiqué. Par contre, si elle est diagnostiquée rapidement et qu’elle est bien traitée, on peut la maîtriser et éviter des lésions articulaires graves.

Selon le profil clinique, la PR est singulièrement féminine, à hauteur de 70 % contre 30 % chez les hommes. L’amélioration du pronostic de la PR nécessite une prise en charge complète où aucune des ressources ne doit être négligée.
Les symptômes de la maladie sont le gonflement des articulations, la raideur et les douleurs fonctionnelles, souvent handicapantes pour le patient. Toutefois, selon des études, ces symptômes diminuent chez la femme enceinte souffrant de PR, chez qui il est constaté une nette amélioration de son état.

Selon la spécialiste, la polyarthrite peut entraîner des complications pathologiques graves dues, précisément, au traitement prescrit à base de corticoïdes et toucher des organes nobles tels que le cœur et les reins et générer d’autres infections.
Cette maladie, qui touche les femmes âgées entre 40 et 50 ans en période péri-ménopausique, retentit globalement sur la qualité de vie et sur l’espérance de vie des patientes, ont encore affirmé d’autres spécialistes. La rééducation est un élément indispensable de la prise en charge des patients souffrant de PR, quel que soit le stade évolutif.
Elle doit être intégrée dans une stratégie thérapeutique fonctionnelle globale pour le bien-être du patient. Dans ce sens, le professeur Ladjouz relève un manque flagrant de centres de rééducation et des insuffisances en matière de prise en charge des malades.

Autre maladie abordée lors de cette première journée, celle dite des spondylodiscites tuberculeuses (ST), également très répandue en Algérie, en raison de la recrudescence de la tuberculose. Les ST occupent la troisième place après la tuberculose génitale et ganglionnaire, a signalé le maître-assistant Ali El-Hadi, du service de rhumatologie du CHU de Bab El-Oued.
Il a expliqué que les ST touchent aussi bien le rachidien (colonne vertébrale) que les articulations périphériques (genou, hanche...). Elles sont surtout fréquentes chez les jeunes adultes, âgés de 30 à 50 ans et de conditions socio-économiques précaires.
Toutefois, les symptômes classiques sont caractérisés par des douleurs rachidiennes et inflammatoires qui réveillent le malade la nuit. Selon ce praticien, l’imagerie (scanner et IRM) a grandement contribué à faciliter le diagnostic de la maladie.
Mais, a-t-il averti, si le diagnostic est tardif, les ST peuvent devenir tragiques pour le malade car elles peuvent donner lieu à des complications médullaires (compression de la moelle épinière) et neurologiques». «Dans ce dernier cas, les séquelles sont définitives et le patient risque la paraplégie», a-t-il précisé.

Selon le docteur Ali El-Hadi, la poursuite du programme national de lutte contre la tuberculose reste le seul espoir de freiner cette maladie en Algérie. Le traitement de l’ostéoporose post ménopausique a été exposé par le président de la Fédération internationale de l’ostéoporose, le professeur Pierre Delmas, de Lyon.

Amina Azoune

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