Revue de presse

Ses différents laboratoires ont constitué le support scientifique des différents programmes de lutte contre des maladies comme : la tuberculose, le paludisme, les méningites, le VH, les MST ou encore la rougeole et la grippe. L’INH assure également l’expertise technique en matière d’hygiène alimentaire, de toxicologie de l’environnement et dans le domaine de la médecine légale. L’institut assure également le conseil et l’accompagnement pour la qualité, la sécurité et la salubrité dans les secteurs de l’industrie chimique, agroalimentaire, l’hôtellerie et la restauration.
De nouveaux laboratoires et centres ont été mis en place pour répondre à des besoins dans les domaines de la génétique médicale, l’immunologie, la virologie et le centre antipoison et de pharmacovigilance. De nombreux laboratoires ont été consacrés centres de référence de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ou laboratoires nationaux de référence.

Aujourd’hui, quelque 276 personnes, dont plus de 70% de cadres scientifiques (professeurs universitaires, médecins, pharmaciens, chercheurs, ingénieurs...) et une majorité de femmes (plus de 60%), travaillent à l’INH. Et parallèlement à ses activités de laboratoires, celui-ci contribue à la formation des médecins, des pharmaciens biologistes et des scientifiques pour leurs travaux de recherche.

L’INH a également mis en place un système de surveillance sentinelle de la grippe basé sur les médecins du privé. Le réseau a atteint en 2004, 74 médecins privés répartis sur 9 villes du royaume. Ces médecins transmettent les prélèvements réalisés chez les patients présentant des cas d’infections respiratoires aiguës au laboratoire de référence OMS de l’INH qui assure l’isolement et l’identification des virus de grippe. Ce système assure une possibilité d’alerte précoce en cas d’importation de virus de grippe aviaire chez l’homme avec sa menace de pandémie, assure la directrice de l’INH.

Dirigé par le professeur Rajae El Aouad depuis 2001, l’INH connaît une mue certaine qui place cette institution parmi les meilleurs d’Afrique pour ne pas dire la meilleure dans tous les domaines de la recherche scientifique grâce aux potentialités humaines dont la renommée dépasse nos frontières et a une technologie de pointe. Les travaux qui sont menés à l’INH sont une référence aux échelons national et international, ils touchent à tous les domaines en relation avec la santé (génétique, maladies infectieuses, épidémiologie, tests, diagnostic, thérapeutique..). L’INH contribue aussi à la compréhension des phénomènes de la pollution et des nuisances sous toutes leurs formes, l’impact des pesticides sur notre alimentation, la pollution de notre littoral par les métaux lourds.
La direction de l’Institut national d’hygiène est certes très ambitieuse, mais cette ambition est tout à fait légitime surtout quand on veut hisser haut et fort le niveau de l’INH, les objectifs qu’elle vise peuvent sembler énormes au regard des moyens, c’est pourquoi il convient d’être à l’écoute de cet institut qui est une référence de la modernité du Maroc mais aussi un sujet de fierté qui honore tous les Marocains surtout quand on connaît le prestige des organismes internationaux qui font confiance à l’INH.
Conscient de tous ces enjeux le ministre de la Santé, s’est rendu dernièrement à l’Institut national d’hygiène (INH) où il s’est enquis de la marche régulière des différentes unités de cette institution et du niveau des équipements et des laboratoires ainsi que de l’état actuel de certains bâtiments de l’Institut.
A cette occasion, le ministre de la Santé a salué les efforts louables fournis par l’administration et le personnel de l’INH caractérises par la qualité des prestations et l’efficacité de l’ensemble de son personnel, à cette occasion M. Biadillah a réitéré sa compréhension et la disposition du département de la santé pour apporter plus de soutien et de suivi.

Cette visite a été soldée par la prise de mesures pour rehausser le niveau de cette institution national, à laquelle le ministre accorde une importance particulière, pour mieux répondre à tous ses besoins et pour lui garantir plus de productivité notamment en matière de recherche scientifique.

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