Revue de presse

L’initiative s’inscrit dans le cadre des activités du syndicat qui a aussi, à cette occasion, remis un lot de médicaments et des produits alimentaires à la mère François. « Nous avons estimé que même si nous sommes du secteur privé, nous devons contribuer à la politique sanitaire de notre pays en orientant nos actions sociales vers les personnes défavorisées comme les enfants handicapés », explique le Secrétaire général du syndicat des chirurgiens dentistes du privé.

Ce geste, d’une haute portée humanitaire, ne sera pas le dernier. Puisque le syndicat compte l’inscrire dans la durée. « Nous venons de commencer avec ce don et la gratuité des soins. Nous allons nous préparer l’année prochaine pour faire plus. Nous comptons pérenniser cette initiative », a promis le docteur Joseph Faye. « Un dermatologue, dit-il, viendra aussi de temps à autre faire des consultations ». Ce geste va au fond du cœur de la mère François qui a remercié vivement les chirurgiens en présence des enfants, les principaux bénéficiaires. « En un mot, je vous dis merci. Notre préoccupation, c’est de faire en sorte que les enfants puissent grandir et devenir des Sénégalais à part entière », a laissé entendre la mère François.

L’initiative est aussi appréciée à sa juste valeur par le représentant du ministre de la Santé et de la Prévention. « L’initiative est d’une haute portée humanitaire. Il est important que les chirurgiens dentistes du privé quittent leur cabinet pour venir au chevet des enfants handicapés et décident de leur offrir gratuitement des soins bucco-dentaires durant une année. Ils contribuent ainsi à faciliter l’accès aux soins à cette couche défavorisée », indique le docteur Daouda Faye, qui a fait savoir que le ministère de la Santé soutient ces genres d’initiatives. « Le ministère de la Santé encourage les initiatives de ce genre qui facilite l’accès aux soins de qualité aux personnes démunies ou des zones rurales. Les autres spécialités médicinales doivent s’inspirer de cet exemple », estime-t-il.

Le Centre l’Abri, qui s’investit depuis une trentaine d’années dans l’éducation des enfants handicapés moteurs, compte deux monitrices. C’est aussi l’un des rares centres des enfants handicapés disposant d’un dortoir pour ses pensionnaires dont l’âge est compris entre 4 et 12 ans. La secrétaire permanente, Rose Sène s’occupe de l’encadrement pédagogique des enfants après leur descente de l’école et de l’animation.

Idrissa SANE

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