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Algérie Structures sanitaires : un service de pédiatrie dites-vous ?

El Watan | Algérie | 23/03/2008 | Lire l'article original

Le service de pédiatrie du CHU de Sétif ne suffit plus à sa mission. Des employés de ladite structure se sont rapprochés de nous pour faire part de l’indigence et la décrépitude d’un service qui ne répond plus à aucune norme. En effet, le bâtiment qui l’abrite est composé des logements de fonction annexes de la clinique de gynécologie- obstétrique. Ces derniers ont été détournés de leur objectif premier, dans les années 1980, et ont été transformés en service de pédiatrie qui accueille et soigne des centaines d’enfants du bassin sétifien, représentant pas moins de 5 000 000 d’habitants. Fin 2006, des travaux d’aménagement sont engagés pour essayer d’adapter la structure à sa mission.

Les premières plaintes commencent à se faire entendre dès la réception du niveau inférieur (sous-sol) : les boiseries sont brinquebalantes, les courants d’air traversent les espaces, et on doit avoir recours au calfeutrage des portes et fenêtres pour essayer de protéger les enfants hospitalisés contre les bronchiolites ; les infiltrations aussi font leur apparition : durant les dernières intempéries, plusieurs salles du service ont été quasiment inondées. Les nombreuses activités hospitalières de base et pédagogiques du service sont otages de l’exiguïté et de la dégradation des lieux. Le service des urgences (une petite salle de consultation) est aux antipodes de l’hôpital du jour. Le patient, qui se présente en consultation, est obligé de traverser toute la clinique pour avoir accès aux soins dispensés dans ce qui n’a que le nom d’ « hôpital du jour », autre espace réduit dépourvu des moindres commodités. Les centaines d’internes et d’externes qui s’y relaient à chaque rotation, ainsi que la quarantaine de paramédicaux, les 28 résidents et les 6 assistants qui assurent le service se marchent sur les pieds. Chaque garde est assurée par 2 résidents, 1 médecin généraliste conventionné, des internes et 1 assistant.

Un déficit flagrant en personnel paramédical se fait ressentir. Une infirmière doit s’occuper de 15 bébés hospitalisés (soins, maternage…), ce qui est carrément inhumain et très loin des normes les plus élémentaires. Dix-sept enfants du service d’oncologie sont pris en charge par une infirmière. La nuit, c’est autre chose, l’infirmière de garde doit s’occuper de tous les jeunes patients présents dans le service de pédiatrie. Sur la centaine de lits que contient la pédiatrie, seuls 70 échoient aux malades ; les autres sont, le plus souvent, réservés aux parents qui accompagnent leur progéniture. Il convient de rappeler que les patients viennent de tous les coins de la wilaya de Sétif, et même des wilayas limitrophes comme M’sila, Bordj Bou Arréridj et Béjaïa. Les séjours en milieu hospitalier sont, le plus souvent, réduits, et les traitements interrompus à cause de l’inadaptation de l’espace.

Les produits médicamenteux spécifiques ne sont que très rarement (pour ne pas dire jamais) disponibles ; ceux non spécifiques connaissent des pénuries épisodiques et répétées, qui obligent les patients à s’en munir durant leur hospitalisation. Même si des équipements sophistiqués et nouveaux viennent doter la structure, l’on ne trouve nulle part où les caser. Des parents, médecins et infirmiers constatent, avec amertume, que l’enfant à Sétif est très mal pris en charge médicalement, et rien n’est fait pour en améliorer les conditions. Il ne suffit pas de changer le carrelage d’une structure hors du temps ou de repeindre les murs pour que les conditions de prise en charge soient meilleures.

Le bassin sétifien, à forte population, a besoin d’une nouvelle structure hospitalière pour les enfants, et dans l’urgence. Il est temps de penser à inscrire au programme un hôpital pédiatrique, digne de ce nom, pour la capitale des Hauts-Plateaux et ses environs. L’on signalera aussi que nos tentatives de joindre le médecin-chef de service n’ont pas abouti. L’obligation de réserve a « empêché » le professeur d’éclairer un peu plus notre lanterne. Les décideurs ne pensent-ils pas à un hôpital pour enfants, sachant que le nerf de la guerre ne fait pas défaut ?

Nabil Lalmi

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