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Maroc Honoraires médicaux : Qui fixe les tarifs ?

Albayane | Maroc | 08/05/2006 | Lire l'article original

Il s’agit ici comme chacun peut le deviner aisément de certains cabinets médicaux, de certaines cliniques privées, de certains cabinets de radiologie, exception faite des laboratoires d’examens biologiques qui ont signé une convention tarifaire avec l’ANAM.
Le problème des honoraires médicaux se situe dans les écarts des tarifs appliqués par les médecins du secteur privé, cette différence d’un cabinet à un autre, d’une clinique à une autre sème le doute et la suspicion dans l’esprit des patients qui s’adressent à ces établissements.

En effet, le citoyen ne comprend pas que chez tel cardiologue, la consultation lui revient à 250 DH, alors qu’à l’étage en-dessus, la facture est seulement de 200 DH.

Même constat, même remarque chez le gastro-entérologue qui se trouve au boulevard X, dans un immeuble chic : la consultation et le sourire de la réceptionniste c’est 300 DH. Un quartier plus loin, mais dans un immeuble moins cossu, un autre Gastro vous fait payer sa consultation à 150 DH !
Ce qui réjouit un peu, c’est qu’au niveau des quartiers, dits populaires, les spécialistes sont de braves gens : ils font payer les patients en fonction des moyens des uns et des autres. La consultation varie entre 50 et 100 DH, c’est selon. Mais ce qu’il y a de vraiment extraordinaire, c’est la consultation chez le généraliste. Certains, installés depuis des lustres à Drissia, El Fida, Sidi Othman... n’hésitent pas à baisser les tarifs au point de ramener le prix de la consultation à 30 ou 40 DH. Un pauvre gars m’a affirmé qu’il ne payait que 20 DH la consultation.
Le comportement de cette catégorie de médecins dénote d’un haut degré de civilisation, un amour pour le noble art qui est le leur, un grand respect de l’éthique et de la condition humaine. Cette race de médecins est fort heureusement présente. Ils accomplissent d’abord leur devoir et pensent après aux honoraires en prenant en compte la capacité matérielle du patient. Pour ces médecins, l’intérêt du malade passe toujours en premier. A côté, il y a les autres, tous les autres, ceux qui pratiquent des tarifs exorbitants au niveau de certaines cliniques où l’économiquement faible, voire même celui qui a une assurance maladie, ne pourra jamais mettre les pieds. Quand vous demandez à ces grands manitous le pourquoi de ces prix, ils vous répondent qu’ils sont libres de décider des honoraires qu’ils jugent acceptables et en conformité avec le cadre, le standing qu’ils offrent en contrepartie. Autrement dit, cette catégorie de praticiens n’a de compte à rendre à personne tant elle paie ses impôts.

Pourtant, les organismes gestionnaires ont émis une proposition fixant :

  • La consultation généraliste à 80DH
  • La consultation spécialiste à 150 DH
  • La valorisation des valeurs clés :
    . K (actes médicaux ou de spécialité) à 20 DH au lieu de 15 DH initialement.
    . Z (acte de radiologie) à 9 DH au lieu de 7,5 DH initialement.

Les questions qui se posent aujourd’hui, sont de savoir si les tarifs des actes médicaux obéissent à des critères, si ces tarifs sont fixés par le ministère de tutelle ou celui des finances, si les représentants de la nation censés protéger les intérêts des Marocains vont laisser faire ceux qui ne cherchent qu’à s’enrichir sur le dos de la misère humaine.

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