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Maroc Entretien avec le Pr Mohamed Andaloussi, DG de CHU Ibn Rochd : Avec l’AMO et le RAMED, la médécine au Maroc a pris un nouveau tournant

Albayane | Maroc | 08/05/2006 | Lire l'article original

Les hôpitaux publics sont très sollicités par l’ensemble de la population et surtout par ceux qui n’ont pas de moyens, c’est-à-dire la grande majorité qui n’a d’autres choix pour se soigner que de s’adresser aux établissements hospitaliers publics. Pour faire le tour de la question de la place que va désormais occuper l’hôpital public dans l’assurance maladie obligatoire, les défis que doit relever l’hôpital pour être plus compétitif, l’accès aux soins de qualité aux économiquement faibles, le RAMED... Al Bayane a rencontré pour ses lecteurs le directeur général du Centre hospitalier Ibn Rochd de Casablanca.

Al Bayane : L’assurance maladie obligatoire permet à une large frange de la population l’accès aux soins aussi bien au niveau des hôpitaux publics que dans le secteur privé. Quelle place occupe aujourd’hui le C.H.U Ibn Rochd dans cette offre de soins ?
Pr Mohamed Andaloussi : Comme vous le savez, le C.H.U a pour mission les soins mais aussi l’enseignement et la recherche. C’est pourquoi, il prend en charge en priorité la pathologie tertiaire pour les malades référés des autres structures sanitaires du Grand Casablanca, mais aussi des patients qui viennent du Sud du Maroc.
Le C.H.U Ibn Rochd occupe une place de choix pour les malades, car il a subi une mue l’amenant à offrir des soins de qualité.
En effet sa modernisation s’appuie sur une mise à niveau de ses structures (construction et réaménagement à hauteur de 150.000.000,00 DH), de son équipement (110.000.000,00 DH) et une formation continue de son personnel (accueil, comptabilité, informatique, etc.).
Elle s’appuie également sur les outils de management moderne tel le système d’information hospitalier (de gestion et du médical) avec une informatisation en réseau de toutes les structures des hôpitaux relevant du C.H.U Ibn Rochd, l’introduction de l’Internet, l’intranet, la messagerie, la gestion du courrier et de l’agenda. Il a y même eu une étude concernant la gestion des ressources humaines avec une gestion prévisionnelle des compétences et une définition d’un plan stratégique de développement des services hospitaliers et administratifs du C.HU qui permettra de définir les normes de détermination des effectifs par emploi et par service tenant compte d’une exigence, la pertinence pour l’estimation de la charge de travail et de la capacité de production.

La modernisation des outils de gestion

Quelles sont les mesures d’accompagnement que vous avez mis en place pour permettre aux hôpitaux du C.H.U d’être performants et compétitifs ?
Tous ces éléments rajoutés aux différentes actions menées en parallèles avaient pour objectifs de préparer les hôpitaux du C.H.U à être performants.
L’externalisation de certaines activités a permis d’assurer un service de qualité : restauration des malades, sécurité du personnel et des malades, nettoyage des structures ainsi que l’aménagement des espaces verts et leur entretien, le traitement des déchets hospitaliers, etc. Il y va de même en matière d’humanisation des services dispensés : élaboration d’un livret d’accueil qui donne toutes les informations nécessaires à l’usager sur le C.H.U, la mise en place d’une gestion de file d’attente ayant permis de décongestionner les consultations, enfin la mise en place d’un centre de régulation des urgences dès 2002 comme prélude au SAMU dont la concrétisation est en cours.

La recherche d’un rapport qualité-prix

Comment s’opèrent les prises en charge des personnes qui ont une assurance maladie au sein de l’hôpital Ibn Rochd, par exemple, et quelles sont les prestations qui sont incluses dans cette prise en charge et à quel pourcentage ?
Nous avons entrepris des contacts avec les gestionnaires de l’AMO à savoir la CNOPS pour l’ensemble des salariés des administrations de l’Etat, les collectivités locales, les établissements publics et la CNSS pour les employeurs qui lui sont affiliés. C’est ainsi que des bureaux de prise en charge pour la CNOPS sur le site des hôpitaux du C.H.U ont été aménagés, les malades n’auront pas à se déplacer et le personnel administratif aura à remplir les formulaires pour les malades. Quant aux affiliés de la CNSS, dès leur arrivée à l’hôpital, une demande de prise en charge sera faite par fax ou par Internet aux bureaux de la CNSS qui est tenu de répondre dans les 48 heures, étant entendu que s’il s’agit d’une urgence, l’hospitalisation et immédiate.
En ce qui concerne les prestations incluses dans la prise en charge, nous retrouvons toutes les maladies chroniques de longues durées et coûteuses, l’hospitalisation et les soins ambulatoires, le suivi de la grossesse de la mère et de l’enfant jusqu’à l’âge de 12 ans, les analyses de biologie médicale, les médicaments admis au remboursement, les proches de sang et dérivés, les dispositifs médicaux.
Le taux de remboursement est de 70% de la tarification de référence nationale pour les soins prodigués par le secteur privé et de 90% pour les soins et les actes effectués par les hôpitaux publics.

L’hôpital et les pauvres

Les malades démunis, ceux qui n’ont pas de mutuelle ou d’assurance maladie, qu’avez-vous prévu pour eux ?
Pour les malades qui ne sont assujettis à aucun régime d’assurance maladie obligatoire de base et ne disposant pas de ressources suffisantes pour faire face aux dépenses inhérentes aux prestations médicales, ils vont bénéficier d’un régime d’assistance médicale (RAMED) pour la prise en charge des frais de soins qui leur sont dispensés dans les hôpitaux publics, établissements publics de santé et dans les services sanitaires relevant de l’Etat. Les pensionnaires des établissements de bienfaisance ou orphelinats, ceux des établissements pénitentiaires, les personnes sans domicile fixe ainsi que les personnes qui bénéficient jusqu’à maintenant de la gratuité (moyennant un certificat d’indigence) seront couverts par le RAMED
Celui-ci couvre les soins préventifs, les actes médicaux et chirurgicaux, les soins relatifs au suivi de la grossesse, à l’accouchement et ses suites, les soins liés à l’hospitalisation et aux interventions chirurgicales y compris les actes de chirurgie réparatrice, les analyses de biologie et d’imagerie médicale.

Certains hôpitaux demandent aux malades d’acheter des médicaments ou fongibles, dont des sutures. Procéder de la sorte avec un patient qui a une assurance maladie ne risquerait-il pas de porter préjudice à l’hôpital public ? Comment compter-vous y remédier ?
L’évènement de l’AMO et du RAMED doit être considéré comme un véritable tournant dans l’évolution et le développement de la médecine au Maroc. En effet, les structures sanitaires ainsi que les hôpitaux doivent se préparer à accueillir les malades avec une prise en charge selon les termes de la loi sans leur demander d’acheter ni médicaments, ni fongibles ou autres sutures.
Le C.H.U Ibn Rochd se prépare à cet évènement depuis trois ans pour prodiguer à ses patients tous les soins avec qualité, et il est tenu d’avoir dans ses stocks les éléments déjà mentionnés.

Comment voyez-vous l’avenir de l’hôpital public ?
L’avenir ne peut être que prometteur, car la santé est devenue une priorité du pays, du gouvernement. Elle est soutenue par les hautes autorités de l’Etat.
La politique de développement sociale prônée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI que Dieu l’Assiste repose fondamentalement sur la solidarité et la cohésion sociale. C’est pourquoi, il ne faut pas s’étonner qu’actuellement l’une des priorités en matière de santé est d’assurer à toute la population l’égalité et l’équité dans l’accès aux soins. Il faut être optimiste pour l’hôpital public car il engorge de compétences humaines de haut rang, tant au point de vue médical que pour le personnel infirmier, technicien et administratif. Si en plus, le code de couverture médicale devient une source de financement pour tous les prestataires de service, il faut se réjouir de cette opportunité qui ne pourra qu’améliorer la qualité des services et la dispense des soins.
Personnellement je suis confiant et je demeure convaincu que l’hôpital public est animé par une grande volonté de bien faire, il a aussi beaucoup d’imagination, un saut qualitatif sera, j’en suis sur, au rendez-vous dans les mois à venir.

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