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Algérie Périnatalité : 30.000 décès pour 600.000 naissances chaque année

El Moudjahid | Algérie | 10/05/2006 | Lire l'article original

La formation, clé de voûte de développement de la périnatalité en Algérie.
La mortalité périnatale (mort-nés et les décès entre 0 et 6 jours) est de l’ordre de 45 pour 1.000 naissances totales en Algérie. Avec 30.000 décès sur 600.000 naissances/an, elle occupe la première place devant les autres causes de décès telles que le cancer (20.000 décès/an) et les accidents de la circulation (4.500 décès/an).

D’autre part, la mortalité maternelle est de l’ordre de 117 pour 100.000 naissances vivantes. Le programme national périnatal, lancé sur trois ans (2006-2009), consiste à réduire les risques de la mortalité périnatale et à améliorer les conditions d’accouchement et de surveillance de la grossesse et du travail. Le gouvernement en fait une priorité. Il s’agit de doter tous les CHU d’un service de périnatalité pour mieux suivre les nouveau-nés, avant, pendant et après l’accouchement et ce, afin d’éviter des handicaps majeurs.

Pour le Pr Lebane, spécialiste en pédiatrie néonatalogie, “ce programme s’inscrit dans le cadre de la réforme hospitalière dont l’objectif principal consiste en la redynamisation des structures de santé. Il évoque deux grandes périodes, à savoir la période prénatale et la période postnatale”.
Pour ce qui de la première période, le programme insiste sur les ressources humaines et techniques de surveillance prénatale qui doivent s’organiser autour de trois secteurs correspondant à trois zones d’activités distinctes. Il s’agit des secteurs sanitaires public et privé qui seront renforcés en matière d’accessibilité et d’efficacité des consultations prénatales.
Le programme insiste sur le chapitre formation des pédiatres et un généraliste en la matière. “Il est nécessaire pour nos pédiatres d’être correctement formés pour la prise en charge du nouveau-né et afin de mieux répondre aux besoins de la santé de la population. Il est inadmissible qu’un généraliste sorte sans avoir vu un nouveau-né. Il faut que cette situation change”.
Il faut noter que la majorité des cas de décès périnataux se résument en l’infection, l’asphyxie et aux complications de la prématurité.

Les maladies chroniques n’ont pas été négligées par les spécialistes qui insistent sur le diabète et l’hypertension artérielle qui touchent un nombre important de femmes enceintes. La stratégie d’action de ce programme prévoit d’une part une organisation particulière au niveau des consultations de référence pour deux pathologies maternelles, à savoir le diabète maternel quel que soit son type et l’hypertension artérielle, et d’autre part, de prévenir l’iso- immunisation rhésus et ce, afin d’améliorer l’accessibilité et l’efficacité des consultations prénatales. Pour ce qui est de l’hémorragie génitale, le Pr Lebane la qualifie de très préoccupante”. Pour en réduire les effets, il insiste notamment sur “une détection rapide du problème et une intervention adaptée immédiate qui sont d’une importance capitale”.
Pour ce qui est de la période post-natale, ce programme triennal insiste sur la lutte contre la mortalité néonatale par maladie hémorragique afin de la réduire à 50%. D’autre par, il vise la lutte contre la mortalité par infection materno-fœtale tout en la réduisant à 30%.
Le renforcement du lien mère-enfant a été également abordé dans ce programme. Il s’agit notamment de la promotion de l’allaitement maternel tout en permettant aux mères de rester 24h/24 auprès de leur enfant hospitalisé et ce, tout en promouvant, encourageant et protégeant l’allaitement au sein exclusif et en diminuant la mortalité des très faibles poids de naissance de 30% d’ici à 2009.

Le Pr Lebane a également insisté sur la nécessité d’instaurer l’allaitement au sein précoce et exclusif pour l’ensemble des nouveau-nés dans des établissements de soins de santé et de promouvoir l’implantation d’unité kangourou, dont le but principal est de maintenir le nouveau-né auprès de sa mère sans altérer la qualité des soins prodigués tant à l’enfant qu’à la mère.
Il faut noter que depuis 1984, un programme de lutte contre la mortalité infantile a été mis en place en Algérie. Il se fixait pour objectif de réduire en cinq ans la mortalité infantile à 50%. La stratégie pour réaliser cet objectif a été, alors essentiellement, axée sur la tranche postnatale.

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