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Le drame des anomalies congénitales

El Watan | Algérie | 06/02/2008 | Lire l'article original

A l’exception de l’ITG, pratiquée dans des cas bien précis, l’avortement eugénique est, au même titre que l’interruption volontaire de grossesse (IVG), non autorisé en Algérie. L’avortement eugénique est pratiqué en Europe lorsqu’il existe une forte probabilité que l’enfant à naître soit atteint d’une affection d’une particulière gravité et reconnue comme incurable au moment du diagnostic. Il consiste en une interruption de la grossesse en cas notamment de malformation du fœtus.

Dans notre pays, l’on soutient, dans le milieu médical, qu’un diagnostic in utero, autrement dit effectué durant les tout premiers mois de la grossesse, permettrait de déceler certaines anomalies congénitales telles que les cardiopathies et autres maladies congénitales graves. « Dans ces cas distincts, l’avortement eugénique éviterait bien des souffrances à la mère et à l’enfant », estiment certains médecins.

L. R.

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