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Algérie Maladies cardiaques : Timimoun à cœur ouvert

El Watan | Algérie | 30/04/2006 | Lire l'article original

Plus d’une centaine de cardiologues algériens ont pris part, ce week-end, à la journée de printemps de la Société algérienne de cardiologie, qui s’est déroulée à Timimoun.
Placée sous le thème « Thérapeutique cardiovasculaire », cette journée scientifique a permis à plusieurs praticiens au niveau national et particulièrement locaux de s’informer sur les derniers processus thérapeutiques validés selon les recommandations internationales concernant le traitement de l’insuffisance cardiaque, de l’infarctus du myocarde, de la dyslipidémie du diabétique et la place de l’angioplastie dans le traitement de la maladie coronaire.

La chirurgie a également occupé une place importante dans le programme de cette journée. Les communicants ont ainsi mis l’accent, en premier lieu, sur les règles de l’hygiène de vie axée surtout sur l’activité physique, le régime alimentaire et puis les thérapeutiques cardiovasculaires à visée préventive non seulement en prévention primaire mais aussi secondaire. Ces thérapeutiques sont basées, selon les spécialistes, sur l’administration d’antihypertenseurs puissants « agissant sur le système rénine-angiotensine II aldostérone, que sont les inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC), les bêtabloquants, les antagonistes des récepteurs de l’angiotensine (ARAII) », selon le docteur Zaïri, du service de cardiologie A2 de l’hôpital Mustapha, à Alger, qui est revenu longuement sur les recommandations européennes du traitement de l’insuffisance cardiaque. D’après elle, depuis 2001, les traitements ont subi une transformation importante avec l’avènement des IEC et les progrès ont profité à l’insuffisance cardiaque. « Ces médicaments sont retenus sur le bien-fondé des études menées et mises à jour en 2005 », a-t-elle ajouté. Ces nouvelles thérapeutiques ont permis, selon elle, d’améliorer la qualité de vie, de diminuer les hospitalisations et le taux de mortalité.

Les statines chez le sujet diabétique

Des représentants des différents laboratoires pharmaceutiques spécialisés étaient également présents dans le but de faire connaître ces produits et apporter plus d’informations et d’explications à propos de ces molécules qui aident des milliers de malades à surmonter leur maladie non sans gravité. Dans le même chapitre, le professeur Nibouche, président de la Société algérienne de cardiologie, est revenu sur le rôle de l’angiotensine II dans le processus d’athérosclérose. Il souligne qu’actuellement elle est considérée comme étant une hormone certes nécessaire à la vie, mais aussi très délétère sur le plan cardiovasculaire. Enfin, elle favorise le processus athéroscléreux dans tous ces composants (inflammation, rupture de plaques...). « Il est donc nécessaire chez le sujet à risque de prescrire cette classe thérapeutique pour permettre de diminuer les évènements cardiovasculaires », a-t-il expliqué. A propos des statines concernant le sujet diabétique, l’intervenant a souligné qu’elles constituent la deuxième classe thérapeutique ayant prouvé son effet bénéfique sur l’incidence des événements cardiovasculaires chez le sujet à haut risque, en particulier chez le sujet diabétique, comme cela été noté par l’étude Cards avec l’atorvastatine qui, « actuellement, est la seule étude faite exclusivement chez le sujet diabétique à cholestérol normal ou modérément élevé avec un objectif optionnel pour les recommandations américaines (NCEP-APTII) pour un LDL cholestérol à moins de 0,70 g/l pour les recommandations françaises (AFSSAPS 2005) », a-t-il précisé en rappelant que la tension artérielle optimum préconisée chez le sujet diabétique doit être inférieure à 130 de systolique et 80 de diastolique, selon les recommandations internationales. Les antiagrégants plaquettaires en prévention chez le diabétique ont un rôle important, a-t-il indiqué, et prouvent leur efficacité sur les événements cardiovasculaires de même qu’en prévention secondaire sont d’une nécessité absolue tels que le clopidogrel (Plavix) et l’aspirine. L’absence de certains produits vitaux dans des structures hospitalières a été également évoquée lors des débats. Il s’agit, entre autres, du streptokinase, un médicament qui soulage le malade du malaise cardiaque dès les premières heures de son attaque. Le Dr Tahmi, chef de service à l’hôpital de Tizi Ouzou, a, quant à lui, posé la problématique du traitement de la revascularisation myocardique par scintigraphie. Le traitement de la maladie coronaire par la technique de l’angioplastie a été présenté et discuté. Le professeur Merad, chef de service à Mustapha Pacha, a présenté à ce sujet une étude réalisée au sein de son service portant sur la resténose coronaire après une angioplastie. Il a longuement expliqué le choix de l’endoprothèse coronaire (stents) et les nouvelles formes existantes.

L’angioplastie dans l’insuffisance coronarienne

Le professeur Adjeroud, de l’hôpital militaire de Aïn Nâadja, qui a présenté la technique de l’angioplastie dans l’insuffisance coronaire aiguë, a souligné que cette technique exige des centres performants en la matière. Dans ce sens, les participants ont relevé qu’il est urgent de mettre en place une stratégie nationale basée sur une meilleure répartition des centres d’angioplastie, un système de formation et un observatoire d’évaluation et de suivi. « Le secteur privé a joué un rôle prépondérant en la matière, car il bénéficie du matériel nécessaire, mais une grande faille le sépare du secteur en termes de coût des prestations et des prises en charge médicales par la Caisse de sécurité sociale », a-t-on souligné. Pour le président de la SAC, la maladie coronarienne doit constituer aujourd’hui la priorité des pouvoirs publics d’autant que les maladies coronaires sont à l’origine de 50% des décès liés aux problèmes cardiovasculaires. « Sa prise en charge doit être planifiée à l’échelle nationale de façon cohérente en développant les trois phases : pré-hospitalière, hospitalière et post-hospitalière. Ce développement doit tenir compte de nos propres spécificités », a-t-il recommandé. La chirurgie, qui demeure en effet la pratique privilégiée en matière de traitement des pathologies cardiaques, n’est pas pour autant bien développée en Algérie. Selon les cardiologues, la formation reste encore insuffisante et l’apport des compétences étrangères formatives que ce soit en chirurgie cardiaque qu’en réanimation chirurgicale est plus que nécessaire. Ce qui permettra de réduire le nombre des transférés à l’étranger. « Certaines cliniques chirurgicales privées font appel à des chirurgiens étrangers et les résultats sont souvent satisfaisants », a-t-on fait remarquer. « On a longtemps mystifié la chirurgie cardiaque en Algérie et favorisé les transferts à l’étranger. La formation a été par contre négligée », a relevé le président de la SAC. Le Pr Gérard Bloch de l’Institut de cardiologie Pitié de l’hôpital américain à Paris a, de son côté, présenté les nouvelles techniques chirurgicales dans l’insuffisance mitrale. Cette dernière reste, selon lui, le champ privilégié de toutes les nouvelles techniques de la chirurgie et de la cardiologie de demain. « 20% des insuffisances mitrales vont être traités » a-t-il déclaré. L’élaboration de protocoles précis pour la prise en charge de toutes ces pathologies a été alors retenue. Des recommandations relatives, entre autres, à la prise en charge de l’insuffisance cardiaque, la cardiopathie chez la femme et les pathologies vasculaires, vont être adoptées. Il est important de rappeler, par ailleurs, que l’Algérie enregistre 200 000 décès par an (toutes causes confondues) dont 50 000 décès sont causés par les maladies cardiovasculaires. Un bilan de guerre qui nécessite réellement une attention particulière...

Djamila Kourta

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