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Transfert de malades au CHU : un véritable casse tête

El Watan | Algérie | 24/01/2008 | Lire l'article original

Le transfert des malades, venant des régions limitrophes au centre hospitalier universitaire de Annaba représente un véritable casse-tête, tant sa prise en charge nécessite beaucoup de moyens et une disponibilité à toute épreuve du personnel médical. Cette situation, qui a été maintes fois soulevée, continuera à se poser tant que les structures sanitaires, implantées dans la région Est du pays, n’ont pas encore les capacités ni les moyens à même de prendre en charge les cas urgents de malades ayant eu des complications. A titre indicatif, la maternité du CHU a enregistré, pour le premier semestre de l’année 2007, quelque 14 184 journées d’hospitalisation, traduites par 6 603 accouchements sur 7 514 femmes admises à la maternité de l’hôpital Ibn Rochd. Les évacuations de parturientes, résidant dans les wilayas de l’extrême Est, représentent une contrainte supplémentaire pour cette maternité, très sollicitée en raison de la sécurité médicale qu’elle offre. Plus de 400 personnes, entre femmes enceintes, accompagnateurs et visiteurs, fréquentent quotidiennement ce service.

Cette présence participe, selon les gynécologues, à aggraver la sensation d’exiguïté des locaux et leur maintenance, d’où la nécessité de développer et d’améliorer le fonctionnement des maternités de tous les établissements hospitaliers publics et privés dans la wilaya de Annaba et celles des wilayas environnantes, afin d’éviter des déplacements, souvent inutiles et pénibles, pour les parturientes. La meilleure manière d’améliorer la prise en charge, l’accueil et les conditions de séjour des femmes enceintes dans les maternités consiste, toujours selon la même source, à faire baisser la demande par une bonne répartition de l’offre de soins à travers toutes les maternités des régions de l’Est.

T. G.

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