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Aujourd'hui Le Maroc | Maroc | 09/01/2006 | Lire l'article original
Pour le thème axé sur la vaccination, le septième congrès annuel de l'Association casablancaise des pédiatres privés aura tenu son pari en faisant salle comble. Organisée les 6, 7 et 8 janvier à l'hôtel Royal Mansour Meridien de Casablanca, cette manifestation a vu la participation d'une pléiade de spécialistes étrangers dont Claire-Anne. Siegrist, professeur de vaccinologie à l'échelle européenne et consultant à l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Emmanuel Grimprel, professeur de l'hôpital Armand Trousseau et de Pr. Dominique Gendrel de l'hôpital Saint Vincent de Paris.
Le choix de la vaccination comme thème principal pour ce septième congrès n'est pas fortuit.
La grande controverse qu'a suscité l'affaire du petit Achraf Diwane, devenu tétraplégique suite à une injection d’un vaccin contre l’hépatite B, «Engerix-B» de SmithKline Beecham, en est pour quelque chose.
"L'objectif du congrès est d'assurer la formation médicale des pédiatres. Plusieurs thèmes ont été abordés lors de ces ateliers de formation.
Le thème principal étant la vaccination. Huit sur les treize professeurs invités sont des experts de la vaccinologie. Il faut noter que nous avons choisi ce sujet suite à la vive polémique engagée autour de l'affaire Achraf Diwane.
Le vaccin contre l'hépatite B a été mis en cause. Alors une mise au point sur la vaccination s'imposait. Lors de son exposé, le Pr. Siegrist a souligné la non-existence du lien de cause à effet entre le vaccin et la maladie de l'enfant. Car il faut un délai d'un mois pour avoir une réaction immunitaire. Ceci-dit autant qu'association nous compatissons avec la famille.
Cependant, il ne faut pas que la vaccination soit mise en cause.", affirme Saïd Afif, président de l'Association casablancaise des pédiatres privés (ACPP).
Les interventions des experts ont mis en exergue les avantages et le bénéfice considérable des vaccins pour la lutte contre les maladies par rapport à leurs effets secondaires. Durant trois jours, les congressistes ont discuté de la tuberculose, la coqueluche et le rotavirus. Lors de son exposé sur "la vaccination contre la coqueluche : quelles évolutions prévisibles ?", le professeur Emmanuel Grimprel a traité en premier la problématique de la maladie de la coqueluche, devenu un problème majeur pour la santé dans le monde. "Selon l'OMS, le taux de mortalité est de 400 000 cas par an. L'incidence épidémiologique est très élevée dans les pays en voie de développement", indique-t-il. Ensuite, dans le but de limiter la propagation de la maladie, l'intervenant a parlé de la stratégie du rappel systématique pour l'adulte, considéré comme source de transmission de la coqueluche vers le nourrisson et de la stratégie du cocon familial.
Autres thèmes traités lors de ce congrès, figurent "Evolution de la politique vaccinale contre la tuberculose", "Les nouveaux vaccins contre le rotavirus", "Vaccination de l'enfant malade" et "Vaccination et auto-immunité".
Par ailleurs, les médecins pédiatres ont pu suivre avec attention les exposés portant sur la nutrition, la fièvre de l'enfant et l'antibiothérapie. Le congrès a été l'occasion de réaffirmer toute l'importance à accorder à l'allaitement maternel pour éviter l'allergie et diminuer les infections chez le bébé.
Khadija Skalli
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