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Congrès national d’urologie : gare à la lithiase urinaire

El Watan | Algérie | 23/12/2007 | Lire l'article original

Au 8ème Congrès d’urologie qui s’est tenu à Annaba, plusieurs praticiens ont confirmé l’origine de différentes pathologies urologiques. L’équipe du Pr Kadi, chef de service d’urologie au Centre hospitalo-universitaire Annaba, a vérifié par des études effectuées sur 130 cas recensés dans différents régions de l’Est du pays, que la lithiase urinaire est une pathologie fréquente et récidivante dans 60% des cas. Que le calcul urinaire, produit de cette pathologie, contient dans sa structure et sa composition des informations susceptibles de contribuer efficacement à la compréhension des mécanismes impliqués dans sa formation. Abordant la question du traitement du cancer de la prostate localement avancé et métastasié, plusieurs urologues du CHU de Bab El Oued (Alger) ont estimé que cette pathologie est responsable d’une morbidité importante chez l’homme après 60 ans. Ils ont précisé qu’à ce niveau, les formes localement avancées et métastatiques sont fréquentes.

Comme pour rassurer, la même équipe du CHU de Bab El Oued a souligné que les travaux de recherche de ces dernières années ont amené à mieux comprendre la dépendance androgénique du cancer de la prostate. Leurs travaux ont permis de mieux appréhender l’utilisation de nouvelles classes de médicaments, une meilleure approche de la prise en charge et le soulagement de la souffrance des patients en échappement hormonal. Au service d’urologie transplantation de l’EHS Daksi à Constantine, on est encore sous l’euphorie des 13 transplantations rénales réalisées en 2007. Les intervenants n’ont pas parlé de réussite mais, ils le laissent entendre en présentant une communication sur les résultats et les perspectives qu’offrent ces transplantations. Cette réalisation a certainement donné à réfléchir à leurs confrères de Annaba qui n’ont pas, à ce jour, redonné espoir aux 10 malades rénaux. Malgré la disponibilité des donneurs et des moyens matériels et financiers pour les interventions, ces malades attendent depuis des mois d’être transplantés.

A. D.

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