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Algérie Le vaccin contre la méningite intégrée dans le programme national de vaccination

Le quotidien d'Oran | Algérie | 21/10/2007 | Lire l'article original

L’Algérie a décidé d’introduire le vaccin contre la méningite dans le programme national de vaccination à partir de l’année 2008. C’est ce qu’a affirmé hier, le ministre de la Santé et de la réforme hospitalière Amar Tou, lors de la réunion de présentation de « la politique nationale de la santé, évaluation et perspectives». Bien que les cas de méningite ne sont pas importants (230 cas en 2007 selon le ministre de la Santé), l’Algérie a inscrit le vaccin contre la méningite dans son programme élargi de vaccination de l’année 2008, dont les campagnes de vaccination débuteront aujourd’hui. Il s’agit notamment d’un programme de rattrapage pour l’élargissement du vaccin contre la rougeole. Amar Tou a précisé que l’Etat algérien a décidé d’introduire le vaccin contre la méningite malgré son coût excessif. Il a affirmé que l’Etat a consacré 100 milliards de centimes pour les programmes de vaccination en précisant que la couverture vaccinale contre la méningite coûte 70 milliards de centimes sur les 100 milliards consacrés pour le programme de vaccination de l’année 2008.

Pour rappel, l’Algérie avait refusé auparavant de systématiser le vaccin contre la méningite vu son coût excessif. Les services de santé en Algérie n’avaient pas jugé nécessaire d’introduire le vaccin contre la méningite, vu qu’il y avait d’autres priorités sanitaires, telle que la lutte contre la rougeole et le fait également que l’Algérie n’a pas enregistré de grandes épidémies de méningite, à l’exception de quelques cas diagnostiqués de temps à autres.

Pourquoi l’Algérie a-t-elle changé d’avis en introduisant le vaccin contre la méningite, un vaccin administré jusque-là, uniquement aux militaires ? La raison serait peut-être l’aisance financière que connaît notre pays notamment avec la hausse record du prix du pétrole. L’autre raison serait peut-être, les alertes lancées par l’Organisation mondiale de la santé. Cette dernière craint les pires épidémies de méningite de la décennie. Les services de l’OMS ont précisé que 80 millions de personnes, dans les 21 pays africains, pourraient avoir besoin de se faire vacciner cette année. C’est d’ailleurs ce qu’a indiqué l’OMS au cours d’une réunion d’urgence convoquée à Ouagadougou, la capitale du Burkina-Faso. L’Organisation mondiale de la santé avait aussi indiqué dans son dernier rapport que pour la 1ère et la 8ème semaine de l’année 2007, 5.191 cas de méningites dont 593 décès ont été enregistrés en Algérie, Bénin, Burkina-Faso, Cap-vert, Côte d’Ivoire, Ghana, Libéria, Niger, Sénégal, Sierre Leone et Togo.

En plus de l’annonce de la mesure d’introduire le vaccin contre la méningite dans le calendrier vaccinal, le ministre a, dans son intervention, résumé les grands chantiers de la santé et les perspectives de son secteur.

Amar Tou a précisé que la politique de la santé repose actuellement sur trois principaux éléments (le financement, les structures et la formation). Dans ce sens, il a annoncé la réalisation de trois grands hôpitaux d’une capacité de 240 lits, à Draria, Ouled Fayet et Baraki ainsi que la création de trois maternités urbaines.

Il a également évoqué l’élargissement du réseau des centres anti-cancéreux dont 8 sont en cours de réalisation et 7 autres inscrits pour réalisation dans le cadre de la loi de finance 2008. Le secteur de la Santé a également prévu la réalisation d’un institut du coeur pour les soins de haut niveau, l’enseignement et la recherche ainsi qu’un hôpital pédiatrique de référence.

Pour ce qui est de la formation, le secteur de la Santé, précise Amar Tou, a prévu à partir de la rentrée 2007/2008 des formations pour des promotions de l’ordre de 5.000 personnes. Le ministre de la Santé a déclaré avec regret que nos structures hospitalières manquent de spécialistes et de personnel paramédical. Il a ouvert une parenthèse sur le sujet en comparant nos effectifs avec ceux de la France. « Nous avons 1 praticien de la santé pour 597 habitants alors que la France compte 1 praticien de la santé pour 294 habitants » a-t-il précisé. Au sujet des revendications du personnel de la santé, notamment le personnel paramédical qui a protesté contre la grille de salaire et sur le statut particulier, le ministre a tenu à rassurer en déclarant « que tous les syndicats participeront à l’élaboration du statut particulier ».

Par M. Aziza

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