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Algérie Les frais médicaux pour les personnes atteintes d’hépatite seront remboursés

El Moudjahid | Algérie | 02/10/2007 | Lire l'article original

Le remboursement du médicament des hépatites virales dont le traitement coûte plus de 144 millions de centimes par malade se fera prochainement et ce par la mise en oeuvre d’un système de contractualisation entre la CNAS et les hôpitaux, c’est ce qu’a annoncé M. Abdelhamid Bouallag, président de l’association SOS hépatite au cours d’une conférence de presse organisée à l’occasion de la 4éme journée mondiale de la santé. « En plus du coût de traitement, les malades qui déboursent de leur poche près de 50.000 dinars pour les frais des examens complémentaires et 50 000 autres pour des examens de suivi, peuvent à partir de janvier 2008, rembourser les frais du traitement et des examens médicaux » précise M. Bouallag et d’ajouter que « les actions de l’association SOS hépatites ont permis de dégager une budget de 3 milliards de dinars pour le dépistage et la prise en charge des hépatites ». Désormais, touts les hôpitaux seront doté d’un budget spécial pour traiter d’une manière plus efficace cette maladie qui affecte plus de 320 000 algériens pour l’hépatite C et un million d’autre pour l’hépatite B.

Dans ce sens, M. Bouallag a annoncé le lancement d’une campagne nationale de dépistage qui a ciblé dans un premier temps quelque 10 000 insuffisants rénaux au niveau des centres d’hémodialyse répartis à travers le territoire national. « Les dialysés représentent des sujets à haut risque puisque on estime qu’environ 60% à 80% sont porteurs de ce virus » précise M. Bouallag. Cette campagne concernera aussi les donneurs de sang et les prisonniers. En matière de sensibilisation, l’association prévoît un large programme visant notamment à sensibiliser les chirurgiens dentistes, qui selon le président de l’association, sont parmi les facteurs de risques. A cet effet, il devient important d’inculquer une éducation sanitaire à commencer par l’hygiène du matériel dentaire notamment pour les dentistes qui ne disposent pas des autoclaves qui sont des moyens performants de stérilisation.

Par ailleurs, l’association lance pour le 21 et le 23 octobre prochains des cycles de formation animés par d’éminents spécialistes au profit des infirmiers et psychologues des centres de prise en charge des hépatites.

Création de la Fédération maghrébine SOS hépatite

La question des hépatites virales n’est pas considérée de la même manière dans les pays maghrébins. L’accès des patients à l’information, au dépistage et au traitement se trouve à des niveaux divergents. Pour harmoniser le dispositif de lutte contre les hépatites, des associations de patients d’Algérie, du Maroc, de Tunisie et de Libye se sont réunies, avant hier, à Casablanca, à l’occasion de la 4éme journée mondiale des hépatites qui coïncide avec le 1er octobre. Cette rencontre a regroupé des acteurs nationaux et internationaux intéressés par le fléau des hépatites dans l’objectif d’aligner les meilleures pratiques en la matière et d’unir les forces pour accentuer la lutte contre les hépatites virales en Afrique du nord à travers la création d’une Fédération Maghrébine qui sera dénommée SOS Hépatites Maghreb.

Invitée à cette réunion, l’association Belge Carrefour Hépatites-Aide et Contact a porté le message des malades atteints d’hépatites virales au cœur de l’union européenne à bruxelles. Une récente étude réalisée par l’association européenne des malades du foie (European Liver Patients Association) a démontré que la situation est loin d’être brillante. Seuls 4 pays sur 15 (la France, les Pays Bas, la Suisse, et le Royaume-Uni) ont une stratégie nationale de prévention et de traitement de l’hépatite, Pour la ELPA, les états ne soutiennent pas les associations de patients dans leurs initiatives.
Face à cette situation des associations de patients se sont créées partout dans le monde et se mobilisent pour faire connaître les hépatites, sensibiliser la population, soutenir les malades et défendre leurs droits, militer auprès des pouvoirs publics généraliser la vaccination, rendre les traitements accessible et promouvoir la recherche.

Maladie sexuellement transmissible la plus répandue et la plus meurtrière sur la planète, l’hépatite B toute 2 milliards d’individus dans le monde. Actuellement, on estime qu’environ 350 millions de personnes sont atteintes d’hépatite B chronique. Cette maladie qui est à l’origine de 2 millions de décès par ans, représente la deuxième cause de cancer après le tabac. Ces chiffres qui font peur peuvent être évités par la vaccination systématique des nouveau-nés. 116 pays du monde dont l’Algérie, la Tunisie, le Maroc et la France ont intégré sur la liste des vaccinations le vaccin contre l’hépatite B, ce dernier reste malheureusement hors de portée des pays pauvres où le virus est le plus présent. Un autre virus inquiète encore plus les autorités de santé c’est l’hépatite C, une maladie qui évolue de façon silencieuse pendant des années avant de s’exprimer sous forme de cirrhose ou de cancer du foie. Selon les estimations de l’OMS, 3% de la population mondiale serait infectée par ce virus.

70% des personnes contaminées développeront une hépatite chronique et seront susceptibles d’infecter leurs proches. Le virus de l’hépatite C se transmet principalement par voie sanguine. Jusqu’aux années 90 il s’est propagé par les dons de sang, mais ce problème semble aujourd’hui réglé. En revanche il faut être extrêmement vigilant sur certaines pratiques à haut risque telles que l’utilisation des seringues à usage multiple, mauvaise stérilisation de matériel d’endoscopie ou de chirurgie (soins dentaires, circoncision...), pratique de tatouage ou du piercing avec du matériel non jetable.

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