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Algérie 30 milliards de dinars pour la lutte contre le cancer ! ; 15 nouveaux centres anticancéreux sont en cours de réalisation

El Moudjahid | Algérie | 22/09/2007 | Lire l'article original

L’Algérie compte 30 000 nouveaux cas de cancer diagnostiqués chaque année. Cette maladie représente une des principales causes de mortalité pour l’homme pour la femme. Le nombre total de décès étant annuellement de l’ordre de 170 000 dans notre pays. Cette mortalité qui est très élevée est dûe à un diagnostic souvent tardif et à une prise en charge difficile et coûteuse. Les infrastructures de soins existantes sont insuffisantes pour prendre en charge l’ensemble des cancers diagnostiqués. Ainsi la chimiothérapie n’est utilisée qu’au niveau de quatre services universitaires d’encologie médicales. En ce qui concerne la radiothérapie, elle constitue un véritable goulot d’étranglement dans la mesure ou elle se pratique dans seulement cinq structures existantes. Ces dernières totalisent 12 appareils soit un ratio de 0,4 appareil pour un million d’habitants. Ce constat explique qu’un grand nombre de patients n’ont accès à aucun traitement contre leur maladie.

Au cours terme, une amélioration peut être obtenue notamment en en rentabilisant les structures existantes par l’allongement de leur temps de travail, mais surtout en construisant de nouvelles structures. A cet effet justement les pouvoirs publics viennent de décider de consacrer une enveloppe de 30 milliards de dinars pour la lutte contre le cancer. Cet argent servira à financer et à concrétiser un programme national de prévention et de lutte contre cette maladie qui s’étalera jusqu’ à 2009. Ce programme prévoit en autres de renforcer et densifier le réseau des hôpitaux spécialisés et en intensifiant les centres anticancéreux. Ainsi, huit de ces structures sont en cours de réalisation et sept autres sont programmés dans le cadre de la loi de finance 2008. A ces 15 centres répartis à travers le pays, il y a lieu d’ajouter le futur institut national du cancer appellé à devenir un centre référentiel en matière de recherche, de formation et de soins de haut niveau.

Il n’existe actuellement que trois CAC et deux services hospitaliers d’encologie et de radiothérapie à l’échelle nationale. Ce plan de lutte contre le cancer résulte de la synthèse des différentes recommandations qui ont été faites au cours de rencontres régionales et nationales organisées par le ministère de la santé. Ce plan consiste en trois grands chapitres à savoir l’information sanitaire, la prévention primaire et la prévention secondaire. Pour ce qui est de l’information, il a été recommandé d’insister sur l’amélioration et la fiabilité et l’exhaustivité des registres du cancer existant tout en mettant en place une base de données nationales. S’agissant de la prévention primaire, elle concerne les facteurs cancérigènes (tabac, l’alcool, les facteurs alimentaires... La prévention secondaire touche le diagnostic précoce qui donne plus de chances de guérisons. De plus dans ce cas la thérapeutique est moins lourde et moins coûteuse.

A titre d’exemple pour un cancer du col utérin, le dépistage précoce donne 90% de guérison. La prévention et le dépistage précoce sont actuellement les armes les plus efficaces contre les cancers les plus répandus. Le nombre de cas masculin de cancer est de 13 398 avec une incidence brute de 86,1 cas pour 100 000 habitants. On s’attend chaque année à plus de 2000 nouveaux cas de cancer de bronches et de poumon, de 1500 cas de cancer de la vessie, de 1000 cas de cancers gastriques et plus de 600 cas pour les cancers de la prostate et du naro-pharynx. Pour la femme, le nombre de cas attendus est de 13 000 avec plus de 3000 cas de cancer de seins et plus de 1000 cas de cancer de l’utérus. Les cancers de l’enfant représentent 10% de l’ensemble de tumeurs ce qui représente une fréquence relativement élevée.

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