Revue de presse

Le fondateur du SIMEM, M. Chaouch, et la directrice du Com Event et organisatrice du salon, Mlle Imen Pacha, ont déclaré que des grandes entreprises étrangères seront présentes, ainsi que des firmes algériennes représentant généralement des marques étrangères sont attendues à ce neuvième Salon international du médicament et de l’équipement médical. Qu’en est-il des entreprises algériennes avec des produits algériens ? Les organisateurs avancent le nombre d’une vingtaine seulement ayant investi essentiellement dans la production des produits parapharmaceutiques consommables.

Pour ce qui est de la participation étrangère, elle est, selon les conférenciers, «en croissance continue» en comparaison avec les SIMEM précédents. Les Américains, les Hollandais et les Italiens seront présents en force sans parler des Français qui vont occuper deux pavillons regroupant une trentaine d’exposants.
 Pour M. Chaouch, «les Français accordent une importance politique à cet événement sachant que le pavillon français ne sera pas animé par une ou des entreprises françaises, puisque c’est la chambre du commerce et de l’industrie de Marseille Provence qui a coordonné et regroupé ses participants à cette manifestation», ce qui donne à cette participation un cachet officiel. L’intérêt qu’accordent les entreprises étrangères au marché algérien de la santé est «important», soulignent les organisateurs du salon qui affirment que la présidente de l’association canadienne des technologies de la santé animera une conférence au cours de la tenue du salon, et ce, pour préparer la participation des entreprises canadiennes au prochain SIMEM. Les organisateurs de ce salon ont indiqué également que plusieurs autres pays ont programmé leur participation pour l’année prochaine comme c’est le cas des entreprises de la Corée, de l’Inde, de la Tunisie et de l’Italie, dont certaines seront déjà présentes mais par le biais des représentants algériens, pour qu’au prochain SIMEM ils exposeront dans des pavillons propres à eux à l’exemple de la France.

Les spécialistes et les organisateurs de ce salon ont déclaré que la reconfiguration du marché algérien de la santé induite par la nouvelle réglementation relative aux importations, laboratoires et constructeurs d’équipement a eu une influence considérable sur les opérateurs du domaine de la santé. «Des petites entreprises qui avaient l’habitude de participer au SIMEM ont complètement disparu, laissant la place aux grosses entreprises. Il y a également des exposants qui représentent plusieurs entreprises à la fois». De nouvelles règles en matière d’importation ont été introduites par la loi de finances complémentaire de l’année 2005.
Celles-ci fixent un capital minimum de 20 millions de DA pour des sociétés important des produits finis. A cela s’ajoute l’introduction des nouvelles conditions techniques à l’importation des produits pharmaceutiques par le ministère de la Santé et les services des douanes.
L’ensemble de ces lois ont contraint «certaines petites entreprises» à s’éclipser totalement alors que d’autres ont rejoint les grandes entreprises de production et d’importation de médicament.
Les exposants étrangers et nationaux vont ainsi exposer des équipements médicaux, mobilier médical, l’imagerie médicale, les équipements et produits dentaires, produits pharmaceutiques et parapharmaceutiques, équipements de rééducation, produits de laboratoires et pour la première fois le représentant algérien de la marque japonaise «Toshiba» exposera un scanner complet qu’il fera fonctionner devant des professionnels de la santé.
Les problèmes d’imagerie médicale et des scanners en particulier se posent avec acuité dans nos structures hospitalières.
Les 120 scanners qui existent dans le pays sont pour la plupart des dons. Ils ont été déjà exploités et surexploités par nos structures hospitalières et sont aujourd’hui «malades». Ils sont soit en panne, soit en réparation, soit carrément à l’arrêt pénalisant ainsi les malades à faible revenu et qui ne peuvent se permettre des scanners, des analyses et des échographies chez le privé. Les professionnels de la santé, faute d’imagerie médicale, trouvent du mal à dépister et à identifier la source de la maladie. Les professionnels de la santé estiment les besoins en matière d’imagerie médicale à 350 scanners pour la population algérienne. Le ministère de la Santé a opté dans le programme de la réforme hospitalière d’équiper les hôpitaux de matériels d’imagerie médicale. En effet, un nouveau scanner et une IRM sont en cours d’installation à l’hôpital Mustapha.
On prévoit la mise en service du scanner dans une vingtaine de jours. D’autres nouveaux scanners seront installés à l’hôpital militaire de Aïn Naâdja et dans d’autres structures hospitalières progressivement.

M. Aziza

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