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Algérie 80.000 personnes atteintes de surdité profonde recensées

El Moudjahid | Algérie | 31/03/2006 | Lire l'article original

Appel à la création d’un institut national de la surdité en Algérie Les participants au séminaire sur l’implant cochléaire ont plaidé jeudi après-midi à Alger pour la création d’un institut national de la surdité en Algérie. 
"Cet institut aura pour mission de prendre en charge tous les problèmes de la surdité, notamment pour ce qui concerne le dépistage et le traitement", ont souligné les participants à ce séminaire, initié par le service d’ORL du Centre hospitalo-universitaire (CHU) Mustapha-Pacha (Alger).

Les spécialistes ont également insisté sur la nécessité d’initier un dépistage "des enfants à risque", précisant qu’il s’agit des enfants qui peuvent avoir, dès leur naissance, certaines complications pouvant provoquer la surdité.
Les participants à ce séminaire (spécialistes, médecins et représentants du secteur sanitaire) ont recommandé de "développer" des centres d’exploration fonctionnelle auditive "avec tous les moyens modernes disponibles" et "dynamiser" la formation d’audiologistes et d’audioprothésistes "pour une meilleure prise en charge de cette maladie".
Ils ont également souligné la nécessité de "la mise en place d’un programme national d’implantation cochléaire" et la création, à court terme, dans les trois prochaines années, d’une moyenne de 6 centres d’implant cochléaire et de prévoir, à long terme, un minimum d’une quinzaine de centres en Algérie.
"La création d’autres centres d’implants cochléaire permet de prendre en charge le maximum de demandes afin de pouvoir réaliser, à moyen terme, au moins de 100 implantations par an", ont-ils fait remarquer.         

Le professeur Djamel Djenaoui, chef de service d’ORL au CHU Mustapha-Pacha, a souligné dans son intervention que la surdité de l’enfant est "rarement diagnostiqué avant l’âge de 2 ans, affirmant qu’"il n y a pas de dépistage de cette maladie à la naissance, ni systématiquement, ni chez les enfants à risque".
Il a signalé que le ministère de la Santé a recensé quelques 80.000 personnes atteintes de surdité profonde et qu’il existe 14 écoles de sourds profonds sous la tutelle du ministère de l’Emploi et de la Solidarité nationale.
Pour sa part, le conseiller au ministère du Travail et de la Sécurité sociale, M. Mustapha Graba, a signalé la mise en place prochaine d’un programme de prise en charge des enfants sourds, rappelant que des conventions ont été signées entre la Caisse nationale de la sécurité sociale (CNAS) et le service d’ORL du CHU de Mustapha-Pacha pour l’achat d’implants.         
Ce programme national, qui aura pour mission "la disponibilité d’implants", implique, selon le même responsable, tous les secteurs concernés, ajoutant que des discussions "sont en cours" pour "une véritable" prise en charge des personnes atteintes de surdité.

Pour sa part, le docteur Samir Benyahia, maître assistant au service ORL au CHU Mustapha-Pacha, a insisté dans sa communication sur la nécessité du diagnostic précoce afin de détecter la surdité profonde chez les enfants atteints.         
Ce diagnostic permet, selon le même intervenant, de donner la possibilité à l’enfant atteint d’une surdité profonde d’être implanté avant l’âge de quatre ans pour que l’implantation, a-t-il encore précisé, soit plus efficace à cet  âge.
De son côté, Mme Alida Bouzar, orthophoniste au centre d’implantation cochléaire (ORL du CHU Mustapha-Pacha), a expliqué l’importance de la   rééducation orthophonique après l’implantation des cochléaires.
Cette rééducation, a-t-elle dit, "permet à l’enfant d’apprendre à entendre et surtout à comprendre ce qu’il entend à travers différents exercices".
"Les résultats ne sont palpables chez l’adulte que sur une période allant de 6 mois à 1 an, alors que chez les enfants qui n’ont jamais parlé, cela nécessite une durée de près de trois ans après avoir subi une implantation", a-t-elle précisé, ajoutant que malgré le peu de moyens, "la volonté et la patience ont permis de donner de bons résultats".

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