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Portes ouvertes sur la formation paramédicale à Aokas : Améliorer les conditions d’études

El Watan | Algérie | 19/07/2007 | Lire l'article original

Des journées portes ouvertes sur la formation paramédicale ont été organisées la semaine écoulée au niveau de l’école paramédicale d’Aokas où, outre une exposition du matériel médical, des explications sur les soins infirmiers ont été données. Des prospectus portant différentes spécialités dispensées au niveau de cette école ont été distribués pour les nouveaux bacheliers en vue d’une éventuelle inscription. « Les spécialités programmées pour cette année sont celles retenues par la tutelle, selon les besoins exprimés par le secteur de la santé au niveau de notre wilaya, à savoir, la formation d’infirmiers, d’agents d’assainissement, de préparateurs en pharmacie, sages-femmes et en soins psychiatriques, en sus d’autres formations hors wilaya telles que le secrétariat médical et l’assistance sociale », indique M. Hamiche, directeur des études.

Cette école ne semble pas intéresser, cependant, au vu des inscriptions annuelles, un grand nombre de bacheliers qui préfèrent s’inscrire dans une université dont le diplôme est jugé plus « intéressant ». Chose qui se traduit par le manque d’effectif paramédical qui se fait de plus en plus ressentir au niveau des différentes structures de la santé dans la wilaya. De ce fait, d’aucuns estiment que la promotion de la formation paramédicale passe inévitablement par l’amélioration des conditions d’études dans cette unique école du genre dans la wilaya. « L’isolement plonge cet établissement dans un véritable anonymat. Il est urgent de prévoir une structure de formation adaptée et devant être implantée au chef-lieu de la wilaya afin de motiver les nouveaux bacheliers pour s’inscrire tout en adaptant des formations diplômantes de même valeur que celles assurées par l’université. Cela intéressera les nouveaux bacheliers et leur permettra ainsi d’avoir des diplômes en adéquation avec leurs études et leurs titres d’accès (baccalauréat) », estime un médecin et ancien enseignant.

B. K.

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