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Algérie Le glaucome congénital : Première cause de cécité chez l’enfant

El Moudjahid | Algérie | 17/06/2007 | Lire l'article original

Le glaucome congénitale est la première cause de cécité chez l’enfant en Algérie, nécessitant un traitement d’urgence pour éviter un handicap à vie, a-t-on affirmé lors d’un Symposium sur la prévention de la cécité, ouvert hier au CHU Beni Messous (Alger). "Le glaucome congénital chez l’enfant est curable, mais nécessite une chirurgie urgente et une rééducation oculaire", ont affirmé les spécialistes, expliquant que le larmoiement des yeux est le principal motif de consultations dans le service d’ophtalmologie. En l’absence d’étude épidémiologique, il est toutefois admis que la consanguinité est responsable dans beaucoup de cas, selon le docteur Nghemri.

Il est tout aussi avéré que la chirurgie, combinée à un suivi orthoptique, assure à l’enfant une vision acceptable lui permettant de poursuivre une scolarisation normale, a-t-elle dit.
En dépit de l’amélioration de la technique chirurgicale, le glaucome congénitale reste une cause importante de cécité chez l’enfant en Algérie qui «nécessite un diagnostic précoce et une prise en charge urgente", a-t-elle souligné.
La lutte contre la cécité chez le diabétique est l’autre thème sensible abordé par les ophtalmologues, mettant en garde contre les complications de cette maladie qualifiée de "grande pourvoyeuse" de cécité en Algérie.

Selon certaines données, un Algérien sur quatre est diabétique et la courbe est ascendante, ont averti les ophtalmologues qui soulignent que le risque de cécité se pose avec acuité pour cette population.
Pour cette spécialiste, "le glaucome est plus fréquent chez la population diabétique que dans une population normale".
La rétinopathie, dont la forme la plus sévère, la macula, est considérée comme une des causes majeures de cécité, même dans les pays développés, a-t-elle ajouté.

Quant à la cataracte, maladie curable, la même spécialiste rassure que la chirurgie est présentement "réglée et donne des résultats satisfaisants", mais, a-t-elle fait remarquer, "il ne faut pas attendre que la blancheur voile tout l’œil pour consulter le médecin. La blancheur est la porte ouverte à toutes les complications", a-t-elle averti.

Chez le diabétique, la chirurgie n’aboutit pas toujours, a-t-elle ajouté, en convenant que la lutte contre la cécité chez ce malade passe impérativement par la prévention et le contrôle strict de la glycémie.
"Le laser peut stabiliser la progression de l’affection mais ne peut la guérir", a indiqué le docteur Merad, qui avoue que les praticiens optent actuellement pour l’injection dans l’£il de corticoïdes combinés à d’autres traitements.
Quant à la dégénérescence maculaire liée à l’âge (D.M.L.A), elle affecte surtout une population âgée de plus de 50 ans, qui entraîne une altération de la fonction oculaire de la vision centrale.

Maladie dont l’origine est encore mal connue, la DMLA concerne entre 7,1 et 8,8% de la population de plus de 50ans, selon des études internationales. Selon le docteur F. Metti, certains facteurs tels que la génétique et l’environnement sont prédicatifs et la race blanche est plus exposée à cette maladie.
En outre, le tabagisme est souvent incriminé et multiplie par quatre le risque de la maladie, a-t-elle ajouté.
"En Algérie, la DMLA n’est pas un problème de santé publique, mais le risque se profile avec le vieillissement progressif de la population", a-t-elle averti.

Première cause de malvoyance et de cécité dans les pays industrialisés, la DMLA est responsable de 90% des cas de perte sévère de la vision.
Par ailleurs, le professeur Mohamed Tahar Nouri, chef de service d’ophtalmologie du CHU Beni Messous, organisateur de la rencontre, a annoncé le projet de création de l’Association "basse vision et prévention de la cécité".
Cette Association nationale s’attellera à prendre en charge les malades dont l’acuité visuelle est de 3/10 et 1/50, a affirmé le professeur Nouri.

"Il existe des moyens performants permettant l’amélioration de la vision à cette frange de malades, une certaine autonomie et leur insertion socio-professionnelle", a-t-il confié.
En 2000, les professeurs Nouri et Soukehal du CHU ont créé une association régionale de lutte contre la cécité. Le professeur Nouri a affirmé, à ce propos, que le trachome continue à persister dans le sud du pays.
"On a relevé que 15% des enfants scolarisés sont atteints de trachome à Ouargla et Ghardaïa, entres autres", a-t-il confié, appelant à des campagnes de traitement pour éradiquer cette maladie.

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