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El Watan | Algérie | 06/05/2025 | Lire l'article original
Pourquoi le paludisme tue principalement les bébés et les nourrissons ?
Le paludisme est une maladie potentiellement mortelle qui touche surtout les nourrissons, les jeunes enfants et les femmes enceintes, car leur organisme est plus vulnérable. Chez les bébés et les jeunes enfants, le système immunitaire n’est pas encore mature, ce qui les rend très sensibles aux formes graves de la maladie. Contrairement aux adultes vivant en zone endémique, ils ne bénéficient pas d’immunité partielle (prémunition).
Le paludisme peut alors évoluer rapidement vers des complications sévères comme l’anémie, le coma ou la détresse respiratoire, souvent fatales sans prise en charge rapide. Le diagnostic est aussi plus difficile, car les jeunes enfants expriment mal leurs symptômes, ce qui retarde le traitement, surtout dans les régions où l’accès aux soins est limité. Chez les femmes enceintes, les changements physiologiques de la grossesse affaiblissent les défenses immunitaires, augmentant le risque d’infection et de complications. Le paludisme peut provoquer une anémie sévère, un paludisme placentaire (le parasite s’accumule dans le placenta), ainsi que des risques pour le bébé : faible poids de naissance, retard de croissance, accouchement prématuré, voire décès maternel ou néonatal.
Quels sont les facteurs de la maladie ?
En Algérie, plusieurs facteurs environnementaux et sanitaires augmentent le risque de transmission de la malaria, malgré les efforts de prévention et de surveillance. Tout d’abord, les cas importés constituent l’un des principaux facteurs de risque. La proximité avec des pays où le paludisme est endémique, comme le Niger et le Mali, entraîne l’introduction régulière de nouveaux cas sur le territoire algérien. Les conditions climatiques jouent également un rôle déterminant. La chaleur et l’humidité, combinées à des périodes de pluviométrie exceptionnelle et d’inondations, favorisent la prolifération des moustiques Anopheles, vecteurs du parasite Plasmodium. Ces conditions créent un environnement propice à la transmission de la maladie. La présence de zones favorables à la reproduction des moustiques, telles que les eaux stagnantes, marécages et retenues d’eau artificielles, contribue à la persistance du risque. Les moustiques trouvent dans ces milieux un habitat idéal pour leur développement, augmentant ainsi la probabilité d’infections dans les régions concernées.
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