Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays
Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue
Médecine du Maghreb
Consulter la revue
Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue
Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.
El Watan | Algérie | 20/02/2025 | Lire l'article original
La Journée mondiale du rein sera fêtée, cette année, avec un peu d’avance au CHU Mustapha. Célébrée habituellement le deuxième jeudi de mars, celle-ci sera finalement tenue aujourd’hui. Sous le thème « Péritoine : troisième rein naturel », cette journée thématique vise à informer sur cette membrane intra-abdominale, désignée en néphrologie comme étant le troisième rein naturel.
En fait, le péritoine est une membrane naturelle, biocompatible et gratuite «qui ne demande qu’à être utile», assure le Pr. Haddoum, chef de service de néphrologie au CHU Mustapha Pacha. Selon lui, c’est le péritoine qui permet de sauver des vies grâce à la technique de Dialyse péritonéale (DP). Et pour mesurer son importance, il faut revenir quelques années en arrière.
La Dialyse péritonéale est née au XIXe siècle, bien avant l’hémodialyse. Celle-ci a permis, selon M. Haddoum, aux médecins de remplacer les deux reins natifs, pour une courte période, à ses débuts, en attendant qu’ils guérissent. Plus tard, la DP a été introduite pour remplacer les deux reins natifs au cours de la MRC. On assiste alors à la naissance de la Dialyse péritonéale continue ambulatoire (DPCA) et par la suite de la Dialyse péritonéale automatisée (DPA).
Cette journée est d’autant plus importante vu la croissance permanente de l’insuffisance rénale chronique en Algérie. Et cette hausse s’explique par plusieurs raisons. En effet, selon M. Haddoum, le diabète type 2 et l’hypertension artérielle essentielle font partie des causes majeures, responsables d’une Maladie rénale chronique (MRC), sachant que ces deux maladies chroniques sont en constante augmentation. « Il faut savoir qu’après 20 années d’évolution en moyenne, la moitié d’entre elles vont se compliquer d’une MRC. Ce qui fait que les patients victimes rénales de ces deux maladies sont âgés au moment du diagnostic entre 50 et 80 ans », explique M. Haddoum.
A ceci s’ajoutent les complications rénales chroniques secondaires suite à la prise continue de médicaments toxiques pour les reins, dont les Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), certains antibiotiques et médicaments de chimiothérapie. On retrouve ici aussi les personnes âgées et vulnérables.
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Site éditeur :