Revue de presse

L’obstacle du dépistage tardif en Algérie est à l’origine de l’hécatombe. Dans la lutte contre cette maladie, l’Algérie pourrait s’inspirer de l’exemple égyptien.
Le cancer du sein, 1e cause de mortalité liée au cancer chez les femmes dans le monde, reste un défi majeur de santé publique. Chaque année, plus de 2,3 millions de cas sont diagnostiqués, souvent à des stades avancés.

En Algérie, où la maladie représente 40 % des cas de cancer chez les femmes, le diagnostic tardif demeure un obstacle majeur à l’efficacité des traitements. Le modèle égyptien réinvente des approches locales dans le dépistage précoce du cancer du sein.

14.000 nouveaux cas de cancer de sein détectés chaque année

En effet, 14.000 nouveaux cas de cancer de sein sont détectés en Algérie chaque année, la plupart étant diagnostiqué dans à un stade métastasique. Face à cette réalité, l’exemple égyptien offre des pistes prometteuses pour réinventer les approches locales.

Depuis 2009, ce pays a mis en place un programme national ambitieux de dépistage précoce, reposant sur une combinaison innovante de technologies, de données centralisées et de stratégies de sensibilisation. En l’espace d’une décennie, plus de 21 millions de femmes ont pu bénéficier de dépistages grâce à un réseau de cliniques mobiles équipées. Ces unités itinérantes permettent de sillonner les zones les plus reculées, garantissant ainsi un accès équitable aux soins. L’impact de ce programme est spectaculaire.

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