Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays
Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue
Médecine du Maghreb
Consulter la revue
Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue
Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.
El Watan | Algérie | 21/10/2024 | Lire l'article original
Le 9e Congrès international de la Société algérienne d’urodynamique et de pelvipérinéologie (Salud-PP) s’est clôturé samedi. Tenue sur 2 jours (18 et 19 octobre), l’objectif de cette neuvième édition est non seulement de faire un focus sur les atteintes neurologiques et médullaires mais aussi de rompre avec l’errance thérapeutique des patients, en leur offrant une organisation médicale et paramédicale adaptée, ainsi qu’un protocole thérapeutique coordonné.
« Le 9e Congrès vient après une absence de 5 ans due à la Covid-19. Et l’objectif premier était de redémarrer la Société dans un premier temps. Et le second objectif est de toucher à plusieurs sujets. A titre d’exemple, le reflux chez l’enfant ou encore l’oncologie en urologie », affirme le Pr Cherrid.
Si de nombreuses thématiques ont été abordées lors de ce congrès, telles que l’onco-urologie, les symptômes d’alerte liés aux troubles de l’appareil urinaire inférieur, les infections urinaires, le Pr Cherrid explique que l’incontinence chez la femme fait aussi partie des thèmes qu’il fallait aborder. « Malheureusement, la femme qui en souffre a honte. Elle pense que c’est une fatalité. Or, il y a la possibilité de la prendre en charge », assure-t-il.
Autre thématique importante : les complications sur les reins chez l’enfant non pris en charge tôt. Selon le spécialiste, nous avons toujours tendance à dire et penser que tant que l’enfant est jeune, il n’est pas urgent de traiter ce souci médical. « Délaisser et négliger cela peut entraîner des complications sur son appareil urinaire », a-t-il prévenu. « Nous avons aussi profité de cette 9e édition pour lancer une formation d’urodynamique-pelvipérinéologie, destinée aux médecins spécialistes. Celle-ci va s’étaler sur une année », a-t-il indiqué.
De son côté, le Pr Abderrezak Dahdouh, président de la Salud-PP, a tenu à assurer que l’urologie va de mieux en mieux grâce à des urologues plus nombreux. « A l’époque, il n'y avait qu’un service à Alger. Ensuite, un deuxième à Oran. Et il a fallu beaucoup de temps pour ouvrir d’autres services, à savoir à Constantine, Annaba, Sétif, Batna, Mostaganem, Sidi Bel Abbès, Tlemcen », se souvient-il. « Aujourd’hui, nous sommes 700 urologues, entre privé et public. Malgré tout, on estime qu’il y a un manque en raison du vieillissement de la population.»
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Site éditeur :