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Destination Santé | France | 06/06/2007 | Lire l'article original
Un autre inhibiteur des récepteurs HER2, le lapatinib (Tyverb) développé par le Britannique GSK, donne actuellement des résultats « très significatifs sur la survie sans progression de la maladie. Il a en conséquence obtenu un enregistrement rapide aux Etats-Unis et nous devrions le voir bientôt en Europe » souligne Jean-Yves Blay, Directeur scientifique du Cancéropôle Lyon Auvergne Rhône-Alpes (CLARA). Non enregistré en France, ce médicament y dispose néanmoins d’une autorisation temporaire d’utilisation (ATU). Quant aux métastases cérébrales, « leur incidence paraît nettement moins importante lorsque (la prise de lapatinib est associée) à la capécitabine (Xeloda) ». Un effet qui serait du à la faculté qu’a ce pro-drug « de franchir la barrière hémato-cérébrale. Or ces métastases cérébrales sont la menace la plus sérieuse qui pèse sur les femmes atteintes d’un cancer du sein métastasé. »
Où l’on reparle de l’anti-angiogénèse…
Pour clore le chapitre des médicaments ciblant les récepteurs
HER2, citons l’étude de phase II présentée par l’Espagnol
Jose Baselga, de Barcelone. Celle-ci a associait à l’Herceptin
un nouvel anticorps monoclonal humanisé, le pertuzumab. Il se lie aux
récepteurs HER2 et les empêche d'interagir avec d'autres récepteurs
de la même famille situés en surface des cellules cancéreuses.
Sur des malades à un stade très évolué qui laissait
peu d’options thérapeutiques, les résultats ont été
jugés prometteurs. « Une malade sur cinq a répondu au traitement
», expliquait José Baselga au cours d’une conférence
de presse. « Et dans un cas sur cinq aussi, nous avons obtenu une stabilisation
de la maladie pendant 6 mois ou plus ». Face à ces résultats
encourageants, un essai de phase III est en cours de préparation.
Autre grande avancée dans ce domaine, et qui concerne les malades à un stade plus avancé, c’est la lutte pour le contrôle de l’angiogénèse. Un essai de phase III mené en associant à la chimiothérapie le bevacizumab (Avastin), qui est un inhibiteur de l’angiogénèse, a montré une augmentation nette du taux de réponse (36% au lieu de 16%). Et même un quasi doublement de la médiane de survie sans progression de la maladie.
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