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Les éco | Maroc | 24/05/2024 | Lire l'article original
Le tabagisme reste un défi de santé publique majeur à travers le monde, et le Maroc ne fait pas exception. Malgré les efforts déployés pour réduire la consommation de tabac, le nombre de fumeurs reste significatif. Pérenniser les politiques publiques déjà enclenchées reste la priorité, mais des solutions innovantes devraient toutefois être mises en place.
L’impact du tabagisme sur la santé est indéniable. À lorigine des maladies respiratoires chroniques, telles que la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), les cancers du poumon et des voies respiratoires, les maladies cardiovasculaires, le tabac est une menace omniprésente pour la santé des Marocains. Véritable problème de santé publique, le tabac est aujourd’hui une « épidémie non seulement au Maroc, mais au niveau mondiale », affirme Pr Hassan Jouhadi, cancérologue au CHU de Casablanca, invité lors d’une table ronde organisée, mercredi, par nos confrères de La Vie éco autour des nouveaux paradigmes dans la lutte contre les risques du tabagisme.
Les politiques publiques menées par l’État ont permis d’atteindre des «résultats extrêmement intéressants», poursuit le professeur. «Depuis l’instauration des premières mesures, nous avons constaté une baisse de 23% à 13% du nombre de fumeurs au Maroc», souligne, chiffres à l’appui, Pr Jouhadi, pour qui il faudra «pérenniser ces programmes» et «faire en sorte que les lois déjà actées, notamment, soient appliquées et respectées». Les effets néfastes du tabagisme sur les fumeurs sont dévastateurs, comme l’explique Dr Moncef Idrissi, médecin addictologue, présent lors de cette rencontre.
Selon lui, « 60% à 90% des fumeurs présentent des comorbidités psychiatriques, cela passe par des troubles anxieux légers à des troubles de stress post-traumatiques, voire des troubles de comportement alimentaire ». Pire encore, « la nicotine est aussi réputée pour être dépressogène, c’est une réalité scientifique », souligne le docteur.
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