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Les éco | Maroc | 21/05/2024 | Lire l'article original
L’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) célèbre son 19e anniversaire sous le slogan « Les mille premiers jours : Fondement de l’avenir de nos enfants ». L’occasion de faire un focus sur la santé et la nutrition de la mère et de l’enfant. Bien que des efforts considérables aient été consentis, les récents chiffres sont inquiétants et prouvent que bien du chemin reste à faire dans ce domaine.
Au Maroc, 15.000 enfants meurent chaque année avant l’âge de 5 ans, dont 60% au cours des 28 premiers jours de vie. Un constat alarmant dressé par l’INDH, qui lance, à l’occasion de son 19e anniversaire, une nouvelle campagne pour tenter de sensibiliser sur l’importance vitale des 1.000 premiers jours de la vie d’un enfant.
Cette période, qui va depuis la conception jusqu’à la fin de la deuxième année, représente, de l’avis de tous les experts, une fenêtre de développement déterminante, qui influence durablement la santé et le bien-être futurs de la nouvelle génération et la constitution d’un capital humain national de qualité.
L’investissement dans le développement de la petite enfance est, selon les experts et les spécialistes, 1,5 à 10 fois plus efficace que les investissements engagés dans d’autres étapes de la vie.
Ces chiffres démontrent également la persistance des disparités entre villes et campagnes. Ces chiffres révèlent des écarts significatifs dans l’accès aux soins prénatals et obstétricaux entre les populations rurales et urbaines. En effet, le taux de mortalité maternelle demeure un indicateur crucial de disparité. En milieu rural, ce taux atteint deux fois et demi celui enregistré en milieu urbain, avec 111,1 décès pour 100.000 naissances vivantes, contre 44,6 pour 100.000.
Parallèlement, les données de l’Enquête nationale sur la population et la santé familiale révèlent une réalité en demi-teinte en ce qui concerne les consultations prénatales. Bien que plus de 88% des femmes enceintes y aient recours, seulement 53,5% d’entre elles reçoivent les quatre consultations prénatales recommandées par les autorités sanitaires.
Cette lacune est particulièrement marquée en milieu rural, où seules 38,5% des femmes reçoivent les soins prénatals adéquats, comparativement à 65,6% en milieu urbain.
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