Revue de presse

Le président d’Infovac Maroc, Dr Saïd Afif, lance un appel au ministère de la Santé et de la protection sociale pour introduire le vaccin contre les oreillons dans le calendrier national de la vaccination. Il plaide également pour le remboursement à 100% dans le privé. Pour lui, le vaccin reste le moyen le plus efficace pour la prévention contre cette maladie dont les conséquences à moyen et long termes sont lourdes.

« Je reçois chaque jour entre un et deux enfants atteints de la maladie des oreillons », s’inquiète Dr Saïd Afif, pédiatre et président d’Infovac Maroc. Cette maladie, ajoute-t-il, fait partie des problèmes infantiles qui se sont multipliés durant cette saison hivernale. « Elle est contagieuse et elle affecte les voies respiratoires supérieures et les glandes salivaires », explique le spécialiste. Et de noter que les enfants qui en souffrent présentent des symptômes qui ne sont pas toujours faciles à gérer comme les frissons, la fièvre, les céphalées ou encore la perte d’appétit. « Dans certains cas, un gonflement apparaît en avant des oreilles, d’un seul côté puis des deux », précise notre interlocuteur.

La prévention passe par la vaccination

Interrogé sur les moyens de prévention contre cette maladie, Dr Afif cite essentiellement la vaccination puisqu’il s’agit d’un virus. D’ailleurs, précise-t-il, la vague des oreillons qu’a connue le Maroc cette année concerne les enfants qui n’ont pas été vaccinés sachant qu’actuellement, le vaccin n’est pas administré dans le public.

Le spécialiste lance ainsi un appel au ministère de la Santé et de la protection sociale pour introduire le vaccin dans le calendrier national de la vaccination. « Plus de 95% des enfants sont vaccinés gratuitement dans le public grâce au calendrier du ministère de la Santé. Ce programme de vaccination est comparable à ceux déployés dans les pays développés, mais il ne comporte pas le vaccin contre les oreillons », regrette-t-il.

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