Revue de presse

Depuis le lancement de la vaccination contre l’hépatite B, plus de 20 millions d’Algériens ont été vaccinés, selon le Pr Nabil Debzi, chef du service d’Hépatologie au CHU Mustapha-Pacha, lors d’une journée de formation organisée, mardi dernier, par les Laboratoires Beker.

La formation autour du « Rôle des médias dans la sensibilisation et la lutte contre la stigmatisation, » a révélé l’importance du vaccin qui introduit dans le calendrier de vaccination en 2003 vise tous les nouveau-nés pour atteindre un taux de couverture vaccinale de 90%, d’ici 2030, conformément aux directives de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Le praticien a rappelé que 90% des nouveaux-nés en Algérie sont vaccinés dans les 24 heures après la naissance. Malgré une faible prévalence de l’hépatite B, touchant 2% de la population et 1% s’agissant de l’hépatite A, les wilayas du sud et de l’est – Adrar, Ouargla, Bechar, Tébessa et El Oued, sont les plus affectées par l’hépatite B. Selon lui, seuls 3.000 personnes atteints de l’hépatite C et 5.000 par l’hépatite B sont traités en Algérie.

Pr Debzi a souligné que les traitements fabriqués en Algérie sont disponibles, gratuits et efficaces. Le nombre de centres de prise en charge est passé de 45 à 55 avec la création des dix nouvelles wilayas. Il a insisté ensuite sur la nécessité d’aller vers le dépistage de masse pour réduire les nouvelles infections. Selon lui, « traiter 80% des malades pourrait conduire à une réduction si on arrive à traiter 80% des malades on va réduire de 90% les nouvelles infections. «

Pour le moment, le diagnostic se fait uniquement sur les facteurs de risque », a-t-il regretté. Pour éviter la cirrhose du foie, le Pr Debzi a mis en avant l’importance de lutter contre les affections hépatiques, telles que l’hépatite virale, la consommation excessive d’alcool, les drogues injectables, l’obésité et la stéatose hépatique non alcoolique.

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